約 3,711,906 件
https://w.atwiki.jp/hymm01/pages/113.html
/ソァ [名詞](主語定義sorr[未], 主格あるいは古語soa[未]) 1.それ, そこ 『S』の一覧へ
https://w.atwiki.jp/oper/pages/3539.html
Polski ポーランド語 1 御子の磔られたまへるや、悲哀(かなし)める母は涙に咽(むせ)びて十字架の下に佇(たたず)めり。 歎き憂ひ悲しめる其霊魂は鋭き刄にて貫ぬかれたり。 天主の惟一り(ただひとり)なる御子の尊き母が憂ひ悲み給へるはああ幾何(いくばく)ぞや。 尊き御子の苦痛を見給へる慈悲(いつくしみ)深き母は悲哀に沈めり。 Stala Matka boleją, Kolo krzyża łzy lejąca, Gdy na krzyżu wisiał Syn. A jaj duszę potyraną Rozpłakaną, poszarpaną Miecz przeszywał ludzkich win. O, jak smutna, jak podcięta Była Matka Boża święta, Cicha w załamaniu rąk! O, jak drżala I truchlała, I bolała,gdy patrzała Na synowskich tyle mąk. 2 基督(キリスト)の御母の斯く困難(なやみ)に逢ひ給へるを見て誰か涙を注がざる者あらんや。 基督の御母の斯くその御子と共に苦み給ふを見ては誰か悲まざる者あらんや。 聖母はイエズスの己れが民の罪の為に責められ鞭たれ給へるを見、 また最愛の御子の息絶々に悶へ悩み給へるを見たり。 I któż, widząc tak cierpiącą, Łzą nie zaćmi się gorącą, Nie drgnie, taki czując nóż? I kto serca nie ubroczy, Widząc, jak do krzyża oczy Wzbiła, z bólu drętwa już. Za ludzkiego rodu winy Jak katowan był jedyny, Męki każdy niołsa dział. I widziała, jak rodzony Jej umierał opuszczony, Zanim Bogu duszę dał. 3 慈悲(いつくしみ)の泉なる母よ、我をし御悲哀(おんかなしみ)の程を感ぜせしめ、共に涙を流さしめ給へ。 我が心をして天主基督を愛するの火に燃えしめ、一にその御心に協(かな)はしめ給へ。 ああ、聖母よ、十字架に釘附られ給へる御子の創を我の心に深く貫かせ給へ。 我の為に斯く苦み、傷けられ給ひし御子の苦痛を我に分ち給へ。 Matko, źródło wszechmiłości, Daj mi uczuć moc żałości, Niechaj z Tobą dźwignę ból. Chrystusowe ukochanie Niech w mym sercu ogniem stanie, Krzyża dzieje we mnie wtul. Matko, Matko, miłosiernie Wejrzyj. Syna Twego ciernie W serce moje wraź jak w cel. Rodzonego, męczonego, Syna Twego oriarnego Kaźń owocną ze mną dziel. 4 命のあらん限り汝と共に涙を流して、我にも磔られ給ひし耶鮮(イエズス)を労(いたわ)るを得せしめ給へ。 我十字架の側に汝と立ちて相共に歎かんことを望む。 Spraw, niech płaczę z Tobą razem, Krzyża zamknę się obrazem Aż po mój ostatni dech. Niechaj pod nim razem stoję, Dzielę Twoje krawe znoje. Twą boleścią zmywam grzech. 5 童貞の中最も勝れたる童貞願はくば我を排け給はずして共に歎くを得せしめ給へ。 我に基督の死を負はし、其の苦難を共にせしめ其の創を思ひ運(めぐ)らせしめ給へ。 御子の創を我に貫かしめ其の十字架と血を以て我を酔しめ給へ。 聖なる童貞女よ、地獄の火に我が焚けざらん為審判の日に我を守り給へ。 Panno słodka, racz, mozołem Niech me serce z Tobą społem Na golgocki idzie skłon. Niech śmierć przyjmę z katów ręki, Uczestnikiem będę męki, Razów krwawych zbiorę plon. Niechaj broczty ciało moje, Krzyżem niechaj się upoję, Niech z miłosnych żyję tchnień! W morzu ognia zapalony, Z Twojej ręki niech osłony Puklerz wezmę w sądu dzień! 6 ああ、基督よ、我が此の世を去らんとするに当りてや御母に頼りて勝利の報を得せしめ給へ。 肉身は死して朽るとも、霊魂には天堂の栄福を蒙らしめ給へ。 Chrystus niech mi będzie grodem, Krzyż niech będzie mym przewodem, Łaską pokrop, życie daj! Kiedy ciało me się skruszy, Oczyszczonej w ogniu duszy Glorię zgotuj, niebo, raj. Latin ラテン語 1 御子の磔られたまへるや、悲哀(かなし)める母は涙に咽(むせ)びて十字架の下に佇(たたず)めり。 歎き憂ひ悲しめる其霊魂は鋭き刄にて貫ぬかれたり。 天主の惟一り(ただひとり)なる御子の尊き母が憂ひ悲み給へるはああ幾何(いくばく)ぞや。 尊き御子の苦痛を見給へる慈悲(いつくしみ)深き母は悲哀に沈めり。 Stabat mater dolorosa Juxta crucem lacrimosa, Dum pendebat Filius. Cuius animam gementem, Contristatam et dolentem Pertransivit gladius. O quam tristis et afflicta Fuit illa benedicta, Mater Unigeniti! Quae moerebat et dolebat, Pia Mater, dum videbat Nati poenas inclyti. 2 基督(キリスト)の御母の斯く困難(なやみ)に逢ひ給へるを見て誰か涙を注がざる者あらんや。 基督の御母の斯くその御子と共に苦み給ふを見ては誰か悲まざる者あらんや。 聖母はイエズスの己れが民の罪の為に責められ鞭たれ給へるを見、 また最愛の御子の息絶々に悶へ悩み給へるを見たり。 Quis est homo qui non fleret, Matrem Christi si videret In tanto supplicio? Quis non posset contristari Christi Matrem contemplari Dolentem cum Filio? Pro peccatis suae gentis Vidit Jesum in tormentis, Et flagellis subditum. Vidit suum dulcem natum morientem desolatum, Dum emisit spiritum. 3 慈悲(いつくしみ)の泉なる母よ、我をし御悲哀(おんかなしみ)の程を感ぜせしめ、共に涙を流さしめ給へ。 我が心をして天主基督を愛するの火に燃えしめ、一にその御心に協(かな)はしめ給へ。 ああ、聖母よ、十字架に釘附られ給へる御子の創を我の心に深く貫かせ給へ。 我の為に斯く苦み、傷けられ給ひし御子の苦痛を我に分ち給へ。 Eia, Mater, fons amoris, Me sentire vim doloris Fac, ut tecum lugeam. Fac, ut ardeat cor meum In amando Christum Deum Ut sibi complaceam. Sancta Mater, istud agas, Crucifixi fige plagas Cordi meo valide. Tui Nati vulnerati, Tam dignati pro me pati, Poenas mecum divide. 4 命のあらん限り汝と共に涙を流して、我にも磔られ給ひし耶鮮(イエズス)を労(いたわ)るを得せしめ給へ。 我十字架の側に汝と立ちて相共に歎かんことを望む。 Fac me tecum pie flere, Crucifixo condolere, Donec ego vixero. Juxta Crucem tecum stare, Et me tibi sociare In planctu desidero. 5 童貞の中最も勝れたる童貞願はくば我を排け給はずして共に歎くを得せしめ給へ。 我に基督の死を負はし、其の苦難を共にせしめ其の創を思ひ運(めぐ)らせしめ給へ。 御子の創を我に貫かしめ其の十字架と血を以て我を酔しめ給へ。 聖なる童貞女よ、地獄の火に我が焚けざらん為審判の日に我を守り給へ。 Virgo, virginum praeclara, mihi iam non sis amara, fac me tecum plangere. Fac ut portem Christi mortem, Passionis fac consortem, Et plagas recolere. Fac me plagis vulnerari, Fac me Cruce inebriari, Et cruore Filii. Flammis ne urar succensus, Per te, Virgo, sim defensus In die judicii. 6 ああ、基督よ、我が此の世を去らんとするに当りてや御母に頼りて勝利の報を得せしめ給へ。 肉身は死して朽るとも、霊魂には天堂の栄福を蒙らしめ給へ。 Christe, cum sit hinc exire, da per Matrem me venire ad palmam victoriæ. Quando corpus morietur, fac, ut animae donetur paradisi gloria. Szymanowski,Karol/Stabat Mater
https://w.atwiki.jp/oper/pages/1089.html
DEUXIÈME ACTE Appartement intérieur du temple destine aux victimes, où Pylade et Oreste sont enchaînés. Sur un des côtes ce trouve un autel SCÈNE I PYLADE Quel silence effrayant! quelle douleur funeste! Quoi? tu ne me réponds que par des longs sanglots? Que peut la mort sur l âme des héros? Ne suis-je plus Pylade? Et n es-tu plus Oreste? ORESTE Dieux! à quelles horreurs m aviez-vous réservé? D un aveugle destin déplorable victime, Partout errant et partout réprouve, Mon sort est accompli, j etais né pour le crime PYLADE Que dis-tu? quel est ce remords? Quel nouveau crime enfin? ORESTE Je t ai donné la mort. Ce n était pas assez que ma main meurtrière Fût plongé le poignard dans le coeur d une mère. Les Dieux me réservaient pour un forfait nouveau Je n avais qu un ami, je deviens son bourreau! Air Dieux qui me poursuivez, Dieux, auteurs de mes crimes, De l enfer sous mes pas entrouvrez les abîmes! Ses supplices pour moi seront encore trop doux! J ai trahi l amitié, j ai trahi la nature. Des plus noirs attentats j ai comble la mesure. Dieux, frappez le coupable ei justifiez-vous! PYLADE Quel langage accablant pour un ami qui t aime! Reviens à toi, mourons dignes de nous! Cesse, dans ta fureur extrême, D outrager et les Dieux, et Pylade, ei toi-même! Si le trépas nous est inévitable, Quelle vaine terreur te fait pâlir pour moi? Je ne suis pas si miserable, Puisqu enfin je meurs près de toi! Air Unis dès la plus tendre enfance Nous n avions qu un même désir Ah! mon cour applaudit d avance Au coup qui va nous réunir! Le sort nous fait périr ensemble, N en accuse point la rigueur; La mort même est une faveur, puisque le tombeau nous rassemble. SCÈNE 2 Entrent un ministre du sanctuaire et des gardes du temple LE MINISTRE DU SANCTUAIRE Etrangers malheureux, il faut vous séparer! à Pylade Vous, suivez-moi! PYLADE ET ORESTE Grands Dieux! qu ordonnes-tu, barbare? ORESTE à Pylade Non, ne me quitte pas, ami fidèle et rare! PYLADE ET ORESTE aux gardes Cruels, faut-il vous implorer Hâtez la mort qu on nous prépare, Mais laissez-nous la recevoir tous deux! Vos glaives, vos bûchers sont cent fois moins affreux Que le moment qui nous sépare! LE MINISTRE DU SANCTUAIRE J obéis â nos lois, j obéis à nos Dieux! aux gardes Qu on le conduise. ORESTE Arrête! PYLADE Hélas! ORESTE Monstres sauvages! Pylade, le ministre du sanctuaire et les gardes sortent On te l enlève, hélas! Pylade est mort pour toil SCÈNE 3 ORESTE Dieux protecteurs de ces affreux rivages, Dieux avides de sang, tonnez, tonnez, écrasez-moi! Il tombe Où suis-je? à l horreur qui m obsède Quelle tranquillité succède? Air Le calme rentre dans mon coeur! Mes maux ont donc lassé la colère céleste? Je touche au terme du malheur! Vous laissez respirer le parricide Oreste? Dieux justes! Ciel vengeur! Oui, le calme rentre dans mon cour! Il s endort d accablement SCÈNE 4 Les Euménides paraissent entourent Oreste. Les unes exécutent autour de lui un ballet pantomine de terreur les autres lui parlent. Oreste reste endormi pendant toute la scène LES EUMÉNIDES Vengeons et la nature et les Dieux en courroux! Inventons des tourments. Il a tué sa mère! ORESTE Ah! ah! ah! LES EUMÉNIDES Point de grâce, il a tué sa mère! Vengeons et la nature et les Dieux en courroux! ORESTE Ah! quels tourments! ah! quels tourments! LES EUMÉNIDES Ils sont encore trop doux; Vengeons et la nature et les Dieux en courroux! Il a tué sa mère! L ombre de Clytemnestre paraît au milieu des furies et s abîme aussitôt ORESTE Un spectre! ah! ah! LES EUMÉNIDES Point de grâce, il a tué sa mère! ORESTE Ayez pitié! ayez pitié! LES EUMÉNIDES De la pitié? le monstre! il a tué sa mère! Vengeons et la nature et les Dieux en courroux! ORESTE Ayez pitié! Ah quels tourments! Ah quels tourments! LES EUMÉNIDES Égalons, s il se peut, sa rage meurtrière; Ce crime affreux ne peut être expié! Ton forfait ne peut être expié! ORESTE Ayez pitié! Dieux cruels! apercevant Iphigénie Ma mère! Ciel! SCÈNE 5 Les portes de l appartement s ouvrent; les prêtresses paraissent les furies s abîment sans pouvoir être aperçues IPHIGENIE à Oreste Je vois toute l horreur Que ma présence vous inspire. Mais au fond de mon coeur, Etranger malheureux, si vos yeux pouvaient lire, Autant que je vous plains, vous plaindriez mon sort. ORESTE à part Quels traits! quel étonnant rapport! IPHIGENIE aux prêtresses Qu on détache ses fers. à Oreste Quels bords vous ont vu naître? Que veniez-vous chercher dans ces climats affreux? ORESTE Quel vain désir vous porte à me connaître? IPHIGENIE Parlez! ORESTE à part Que lui répondre? Ô Dieux! IPHIGENIE D où vient que votre coeur soupire? Qu êtes-vous? ORESTE Malheureux! C est assez vous en dire. IPHIGÉNIE De grâce, répondez de quels lieux venez-vous, Quel sang vous donna l être? ORESTE Vous le voulez? Mycènes m a vu naître! IPHIGÉNIE Dieux, qu entends-je? Achevez! Dites, informez-nous du sort d Agamemnon, De celui de la Grèce! ORESTE Agamemnon? IPHIGÉNIE D où naît la douleur qui vous presse? ORESTE Agamemnon... IPHIGENIE Je vois couler vos pleurs! ORESTE ...sous un fer parricide est tombé! IPHIGENIE à part Je me meurs! ORESTE à part Quelle est donc cette femme? IPHIGÉNIE Et quel monstre exécrable A sur un roi si grand osé lever le bras? ORESTE Au nom des Dieux, ne m interrogez pas! IPHIGENIE Au nom des Dieux, parlez! ORESTE Ce monstre abominable, c est... IPHIGÉNIE Achevez! vous me faites frémir! ORESTE ...son épouse! IPHIGÉNIE Grands Dieux! Clytemnestre? ORESTE Elle-même! LES PRÊTRESSES Ciel! IPHIGÉNIE Et des Dieux vengeurs la justice suprême A vu ce crime atroce? ORESTE Elle a su le punir! Son fils... IPHIGENIE Ô ciel! ORESTE ...il a vengé son père! IPHIGÉNIE ET LES PRÊTRESSES De forfaits sur forfaits quel assemblage affreux! OREST E De mes forfaits quel assemblage affreux! IPHIGENIE Et ce fils qui du ciel a servi la colère, Ce fatal instrument de la vengeance des Dieux? ORESTE A rencontré la mort qu il a longtemps cherchée. Electre dans Mycènes est seule demeurée. IPHIGÉNIE à part C en est fait! Tous les tiens ont subi le trépas Tristes pressentiments, vous ne me trompez pas! à Oreste Eloignez-vous, je suis assez instruite Oreste sort SCÈNE 6 IPHIGENIE Ô ciel! de mes tourments la cause et le témoin, Jouissez des malheurs où vous m avez réduite; Ils ne pouvaient aller plus loin! CHOEUR DES PRÊTRESSES Patrie infortunée, Où par des noeuds si doux Notre âme est enchaînée, Vous avez disparu pour nous! IPHIGENIE Ô malheureuse Iphigénie! Ta famille est anéantie! Vous n avez plus de rois, je n ai plus de parents, Mêlez vos cris plaintifs à mes gémissements! Vous n avez plus de rois, etc. O malheureuse Iphigénie! Ta famille est anéantie! etc. CHOEUR DES PRÊTRESSES Mêlons nos cris plaintifs à ses gémissements! IPHIGÉNIE Vous n avez plus de rois, je n ai plus de parents. CHOEUR DES PRÊTRESSES Nous n avions d espérance, hélas! que dans Oreste! Nous avons tout perdu, nul espoir ne nous reste! IPHIGÉNIE Honorez avec moi ce héros qui n est plus! Du moins qu aux mânes de mon frère Les derniers devoirs soient rendus! Apportez-moi la coupe funéraire; Offrons à cette ombre si chère Les froids honneurs qui lui sont dûs. On apporte la coupe et l on commence les cérémonies funèbres CHOEUR DES PRÊTRESSES Contemplez ces tristes apprêts, Mânes sacrés, ombre plaintive, Que nos larmes, que nos regrets, Pénètrent l infernale rive. IPHIGENIE Ô mon frère, daignez entendre Les accents de ma douleur; Que les regrets de ta sour Jusqu à toi puissent descendre. CHOEUR DES PRÊTRESSES Contemplez ces tristes apprêts, etc. DEUXIÈME ACTE Appartement intérieur du temple destine aux victimes, où Pylade et Oreste sont enchaînés. Sur un des côtes ce trouve un autel SCÈNE I PYLADE Quel silence effrayant! quelle douleur funeste! Quoi? tu ne me réponds que par des longs sanglots? Que peut la mort sur l âme des héros? Ne suis-je plus Pylade? Et n es-tu plus Oreste? ORESTE Dieux! à quelles horreurs m aviez-vous réservé? D un aveugle destin déplorable victime, Partout errant et partout réprouve, Mon sort est accompli, j etais né pour le crime PYLADE Que dis-tu? quel est ce remords? Quel nouveau crime enfin? ORESTE Je t ai donné la mort. Ce n était pas assez que ma main meurtrière Fût plongé le poignard dans le coeur d une mère. Les Dieux me réservaient pour un forfait nouveau Je n avais qu un ami, je deviens son bourreau! Air Dieux qui me poursuivez, Dieux, auteurs de mes crimes, De l enfer sous mes pas entrouvrez les abîmes! Ses supplices pour moi seront encore trop doux! J ai trahi l amitié, j ai trahi la nature. Des plus noirs attentats j ai comble la mesure. Dieux, frappez le coupable ei justifiez-vous! PYLADE Quel langage accablant pour un ami qui t aime! Reviens à toi, mourons dignes de nous! Cesse, dans ta fureur extrême, D outrager et les Dieux, et Pylade, ei toi-même! Si le trépas nous est inévitable, Quelle vaine terreur te fait pâlir pour moi? Je ne suis pas si miserable, Puisqu enfin je meurs près de toi! Air Unis dès la plus tendre enfance Nous n avions qu un même désir Ah! mon cour applaudit d avance Au coup qui va nous réunir! Le sort nous fait périr ensemble, N en accuse point la rigueur; La mort même est une faveur, puisque le tombeau nous rassemble. SCÈNE 2 Entrent un ministre du sanctuaire et des gardes du temple LE MINISTRE DU SANCTUAIRE Etrangers malheureux, il faut vous séparer! à Pylade Vous, suivez-moi! PYLADE ET ORESTE Grands Dieux! qu ordonnes-tu, barbare? ORESTE à Pylade Non, ne me quitte pas, ami fidèle et rare! PYLADE ET ORESTE aux gardes Cruels, faut-il vous implorer Hâtez la mort qu on nous prépare, Mais laissez-nous la recevoir tous deux! Vos glaives, vos bûchers sont cent fois moins affreux Que le moment qui nous sépare! LE MINISTRE DU SANCTUAIRE J obéis â nos lois, j obéis à nos Dieux! aux gardes Qu on le conduise. ORESTE Arrête! PYLADE Hélas! ORESTE Monstres sauvages! Pylade, le ministre du sanctuaire et les gardes sortent On te l enlève, hélas! Pylade est mort pour toil SCÈNE 3 ORESTE Dieux protecteurs de ces affreux rivages, Dieux avides de sang, tonnez, tonnez, écrasez-moi! Il tombe Où suis-je? à l horreur qui m obsède Quelle tranquillité succède? Air Le calme rentre dans mon coeur! Mes maux ont donc lassé la colère céleste? Je touche au terme du malheur! Vous laissez respirer le parricide Oreste? Dieux justes! Ciel vengeur! Oui, le calme rentre dans mon cour! Il s endort d accablement SCÈNE 4 Les Euménides paraissent entourent Oreste. Les unes exécutent autour de lui un ballet pantomine de terreur les autres lui parlent. Oreste reste endormi pendant toute la scène LES EUMÉNIDES Vengeons et la nature et les Dieux en courroux! Inventons des tourments. Il a tué sa mère! ORESTE Ah! ah! ah! LES EUMÉNIDES Point de grâce, il a tué sa mère! Vengeons et la nature et les Dieux en courroux! ORESTE Ah! quels tourments! ah! quels tourments! LES EUMÉNIDES Ils sont encore trop doux; Vengeons et la nature et les Dieux en courroux! Il a tué sa mère! L ombre de Clytemnestre paraît au milieu des furies et s abîme aussitôt ORESTE Un spectre! ah! ah! LES EUMÉNIDES Point de grâce, il a tué sa mère! ORESTE Ayez pitié! ayez pitié! LES EUMÉNIDES De la pitié? le monstre! il a tué sa mère! Vengeons et la nature et les Dieux en courroux! ORESTE Ayez pitié! Ah quels tourments! Ah quels tourments! LES EUMÉNIDES Égalons, s il se peut, sa rage meurtrière; Ce crime affreux ne peut être expié! Ton forfait ne peut être expié! ORESTE Ayez pitié! Dieux cruels! apercevant Iphigénie Ma mère! Ciel! SCÈNE 5 Les portes de l appartement s ouvrent; les prêtresses paraissent les furies s abîment sans pouvoir être aperçues IPHIGENIE à Oreste Je vois toute l horreur Que ma présence vous inspire. Mais au fond de mon coeur, Etranger malheureux, si vos yeux pouvaient lire, Autant que je vous plains, vous plaindriez mon sort. ORESTE à part Quels traits! quel étonnant rapport! IPHIGENIE aux prêtresses Qu on détache ses fers. à Oreste Quels bords vous ont vu naître? Que veniez-vous chercher dans ces climats affreux? ORESTE Quel vain désir vous porte à me connaître? IPHIGENIE Parlez! ORESTE à part Que lui répondre? Ô Dieux! IPHIGENIE D où vient que votre coeur soupire? Qu êtes-vous? ORESTE Malheureux! C est assez vous en dire. IPHIGÉNIE De grâce, répondez de quels lieux venez-vous, Quel sang vous donna l être? ORESTE Vous le voulez? Mycènes m a vu naître! IPHIGÉNIE Dieux, qu entends-je? Achevez! Dites, informez-nous du sort d Agamemnon, De celui de la Grèce! ORESTE Agamemnon? IPHIGÉNIE D où naît la douleur qui vous presse? ORESTE Agamemnon... IPHIGENIE Je vois couler vos pleurs! ORESTE ...sous un fer parricide est tombé! IPHIGENIE à part Je me meurs! ORESTE à part Quelle est donc cette femme? IPHIGÉNIE Et quel monstre exécrable A sur un roi si grand osé lever le bras? ORESTE Au nom des Dieux, ne m interrogez pas! IPHIGENIE Au nom des Dieux, parlez! ORESTE Ce monstre abominable, c est... IPHIGÉNIE Achevez! vous me faites frémir! ORESTE ...son épouse! IPHIGÉNIE Grands Dieux! Clytemnestre? ORESTE Elle-même! LES PRÊTRESSES Ciel! IPHIGÉNIE Et des Dieux vengeurs la justice suprême A vu ce crime atroce? ORESTE Elle a su le punir! Son fils... IPHIGENIE Ô ciel! ORESTE ...il a vengé son père! IPHIGÉNIE ET LES PRÊTRESSES De forfaits sur forfaits quel assemblage affreux! OREST E De mes forfaits quel assemblage affreux! IPHIGENIE Et ce fils qui du ciel a servi la colère, Ce fatal instrument de la vengeance des Dieux? ORESTE A rencontré la mort qu il a longtemps cherchée. Electre dans Mycènes est seule demeurée. IPHIGÉNIE à part C en est fait! Tous les tiens ont subi le trépas Tristes pressentiments, vous ne me trompez pas! à Oreste Eloignez-vous, je suis assez instruite Oreste sort SCÈNE 6 IPHIGENIE Ô ciel! de mes tourments la cause et le témoin, Jouissez des malheurs où vous m avez réduite; Ils ne pouvaient aller plus loin! CHOEUR DES PRÊTRESSES Patrie infortunée, Où par des noeuds si doux Notre âme est enchaînée, Vous avez disparu pour nous! IPHIGENIE Ô malheureuse Iphigénie! Ta famille est anéantie! Vous n avez plus de rois, je n ai plus de parents, Mêlez vos cris plaintifs à mes gémissements! Vous n avez plus de rois, etc. O malheureuse Iphigénie! Ta famille est anéantie! etc. CHOEUR DES PRÊTRESSES Mêlons nos cris plaintifs à ses gémissements! IPHIGÉNIE Vous n avez plus de rois, je n ai plus de parents. CHOEUR DES PRÊTRESSES Nous n avions d espérance, hélas! que dans Oreste! Nous avons tout perdu, nul espoir ne nous reste! IPHIGÉNIE Honorez avec moi ce héros qui n est plus! Du moins qu aux mânes de mon frère Les derniers devoirs soient rendus! Apportez-moi la coupe funéraire; Offrons à cette ombre si chère Les froids honneurs qui lui sont dûs. On apporte la coupe et l on commence les cérémonies funèbres CHOEUR DES PRÊTRESSES Contemplez ces tristes apprêts, Mânes sacrés, ombre plaintive, Que nos larmes, que nos regrets, Pénètrent l infernale rive. IPHIGENIE Ô mon frère, daignez entendre Les accents de ma douleur; Que les regrets de ta sour Jusqu à toi puissent descendre. CHOEUR DES PRÊTRESSES Contemplez ces tristes apprêts, etc. Gluck,Christoph Willibald/Iphigénie en Tauride/III
https://w.atwiki.jp/touhoukashi/pages/3024.html
【登録タグ A-One MONTAGE Blue R TOHO EUROBEAT VOL.7 人恋し神様 ~ Romantic Fall 御柱の墓場 ~ Grave of Being 曲 越田Rute隆人】 【注意】 現在、このページはJavaScriptの利用が一時制限されています。この表示状態ではトラック情報が正しく表示されません。 この問題は、以下のいずれかが原因となっています。 ページがAMP表示となっている ウィキ内検索からページを表示している これを解決するには、こちらをクリックし、ページを通常表示にしてください。 /** General styling **/ @font-face { font-family Noto Sans JP ; font-display swap; font-style normal; font-weight 350; src url(https //img.atwikiimg.com/www31.atwiki.jp/touhoukashi/attach/2972/10/NotoSansCJKjp-DemiLight.woff2) format( woff2 ), url(https //img.atwikiimg.com/www31.atwiki.jp/touhoukashi/attach/2972/9/NotoSansCJKjp-DemiLight.woff) format( woff ), url(https //img.atwikiimg.com/www31.atwiki.jp/touhoukashi/attach/2972/8/NotoSansCJKjp-DemiLight.ttf) format( truetype ); } @font-face { font-family Noto Sans JP ; font-display swap; font-style normal; font-weight bold; src url(https //img.atwikiimg.com/www31.atwiki.jp/touhoukashi/attach/2972/13/NotoSansCJKjp-Medium.woff2) format( woff2 ), url(https //img.atwikiimg.com/www31.atwiki.jp/touhoukashi/attach/2972/12/NotoSansCJKjp-Medium.woff) format( woff ), url(https //img.atwikiimg.com/www31.atwiki.jp/touhoukashi/attach/2972/11/NotoSansCJKjp-Medium.ttf) format( truetype ); } rt { font-family Arial, Verdana, Helvetica, sans-serif; } /** Main table styling **/ #trackinfo, #lyrics { font-family Noto Sans JP , sans-serif; font-weight 350; } .track_number { font-family Rockwell; font-weight bold; } .track_number after { content . ; } #track_args, .amp_text { display none; } #trackinfo { position relative; float right; margin 0 0 1em 1em; padding 0.3em; width 320px; border-collapse separate; border-radius 5px; border-spacing 0; background-color #F9F9F9; font-size 90%; line-height 1.4em; } #trackinfo th { white-space nowrap; } #trackinfo th, #trackinfo td { border none !important; } #trackinfo thead th { background-color #D8D8D8; box-shadow 0 -3px #F9F9F9 inset; padding 4px 2.5em 7px; white-space normal; font-size 120%; text-align center; } .trackrow { background-color #F0F0F0; box-shadow 0 2px #F9F9F9 inset, 0 -2px #F9F9F9 inset; } #trackinfo td ul { margin 0; padding 0; list-style none; } #trackinfo li { line-height 16px; } #trackinfo li nth-of-type(n+2) { margin-top 6px; } #trackinfo dl { margin 0; } #trackinfo dt { font-size small; font-weight bold; } #trackinfo dd { margin-left 1.2em; } #trackinfo dd + dt { margin-top .5em; } #trackinfo_help { position absolute; top 3px; right 8px; font-size 80%; } /** Media styling **/ #trackinfo .media th { background-color #D8D8D8; padding 4px 0; font-size 95%; text-align center; } .media td { padding 0 2px; } .media iframe nth-of-type(n+2) { margin-top 0.3em; } .youtube + .nicovideo, .youtube + .soundcloud, .nicovideo + .soundcloud { margin-top 0.75em; } .media_section { display flex; align-items center; text-align center; } .media_section before, .media_section after { display block; flex-grow 1; content ; height 1px; } .media_section before { margin-right 0.5em; background linear-gradient(-90deg, #888, transparent); } .media_section after { margin-left 0.5em; background linear-gradient(90deg, #888, transparent); } .media_notice { color firebrick; font-size 77.5%; } /** Around track styling **/ .next-track { float right; } /** Infomation styling **/ #trackinfo .info_header th { padding .3em .5em; background-color #D8D8D8; font-size 95%; } #trackinfo .infomation_show_btn_wrapper { float right; font-size 12px; user-select none; } #trackinfo .infomation_show_btn { cursor pointer; } #trackinfo .info_content td { padding 0 0 0 5px; height 0; transition .3s; } #trackinfo .info_content ul { padding 0; margin 0; max-height 0; list-style initial; transition .3s; } #trackinfo .info_content li { opacity 0; visibility hidden; margin 0 0 0 1.5em; transition .3s, opacity .2s; } #trackinfo .info_content.infomation_show td { padding 5px; height 100%; } #trackinfo .info_content.infomation_show ul { padding 5px 0; max-height 50em; } #trackinfo .info_content.infomation_show li { opacity 1; visibility visible; } #trackinfo .info_content.infomation_show li nth-of-type(n+2) { margin-top 10px; } /** Lyrics styling **/ #lyrics { font-size 1.06em; line-height 1.6em; } .not_in_card, .inaudible { display inline; position relative; } .not_in_card { border-bottom dashed 1px #D0D0D0; } .tooltip { display flex; visibility hidden; position absolute; top -42.5px; left 0; width 275px; min-height 20px; max-height 100px; padding 10px; border-radius 5px; background-color #555; align-items center; color #FFF; font-size 85%; line-height 20px; text-align center; white-space nowrap; opacity 0; transition 0.7s; -webkit-user-select none; -moz-user-select none; -ms-user-select none; user-select none; } .inaudible .tooltip { top -68.5px; } span hover + .tooltip { visibility visible; top -47.5px; opacity 0.8; transition 0.3s; } .inaudible span hover + .tooltip { top -73.5px; } .not_in_card span.hide { top -42.5px; opacity 0; transition 0.7s; } .inaudible .img { display inline-block; width 3.45em; height 1.25em; margin-right 4px; margin-bottom -3.5px; margin-left 4px; background-image url(https //img.atwikiimg.com/www31.atwiki.jp/touhoukashi/attach/2971/7/Inaudible.png); background-size contain; background-repeat no-repeat; } .not_in_card after, .inaudible .img after { content ; visibility hidden; position absolute; top -8.5px; left 42.5%; border-width 5px; border-style solid; border-color #555 transparent transparent transparent; opacity 0; transition 0.7s; } .not_in_card hover after, .inaudible .img hover after { content ; visibility visible; top -13.5px; left 42.5%; opacity 0.8; transition 0.3s; } .not_in_card after { top -2.5px; left 50%; } .not_in_card hover after { top -7.5px; left 50%; } .not_in_card.hide after { visibility hidden; top -2.5px; opacity 0; transition 0.7s; } /** For mobile device styling **/ .uk-overflow-container { display inline; } #trackinfo.mobile { display table; float none; width 100%; margin auto; margin-bottom 1em; } #trackinfo.mobile th { text-transform none; } #trackinfo.mobile tbody tr not(.media) th { text-align left; background-color unset; } #trackinfo.mobile td { white-space normal; } document.addEventListener( DOMContentLoaded , function() { use strict ; const headers = { title アルバム別曲名 , album アルバム , circle サークル , vocal Vocal , lyric Lyric , chorus Chorus , narrator Narration , rap Rap , voice Voice , whistle Whistle (口笛) , translate Translation (翻訳) , arrange Arrange , artist Artist , bass Bass , cajon Cajon (カホン) , drum Drum , guitar Guitar , keyboard Keyboard , mc MC , mix Mix , piano Piano , sax Sax , strings Strings , synthesizer Synthesizer , trumpet Trumpet , violin Violin , original 原曲 , image_song イメージ曲 }; const rPagename = /(?=^|.*
https://w.atwiki.jp/oper/pages/2643.html
ATTO PRIMO SCENA PRIMA Sala, che corrisponde a vari appartamenti. Paolino e Carolina PAOLINO Cara, non dubitar; Mostrati pur serena Presto avrà fin la pena Che va a turbarti il cor. CAROLINA Caro, mi fai sperar; Mi mostrerò più lieta Ma sposa tua segreta Nasconderò il dolor. PAOLINO Forse ne sei pentita? CAROLINA No, sposo mio, mia vita. PAOLINO Dunque perchè non mostr Il tuo primier contento? CAROLINA Perchè vieppiù pavento Quello che può arrivar. Se m'ami, deh! t'affretta L'arcano a palesar. PAOLINO Sì, sposa mia diletta. Ti voglio consolar. PAOLINO, CAROLINA Se amor si gode in pace, Non v'è maggior contento; Ma non v'è ugual tormento, Se ognor s'ha da tremar. CAROLINA Lusinga, no, non c'è. La nostra unione Lungo tempo segreta Non può durar e se si scopre avanti Di quel che ha da scoprirsi, Quale schiamazzo in casa, Qual bisbiglio di fuori, o sposo amato! Nè un trasporto d'amor sarà scusato. PAOLINO Dici il ver vedo tutto. CAROLINA Il padre mio E' un uom rigido, è ver, ma finalmente E' d'un ottimo cor. In sulle furie Monterà al primo istante Che saper gliel farai Ma dopo qualche dì, certa poi sono Che pien d'amor ci accorderà il perdono. PAOLINO Sì questa sicurezza La sola fu che a stringere c'indusse Il nodo clandestino. Ma senti oggi la sorte Occasione propizia a me presenta Di svelare il segreto Con meno di timore. CAROLINA Dimmi, su, presto. Ah! mi consoli il core! PAOLINO Mi è riuscito alla fine Di poter soddisfare All'ambizione del signor Geronimo, Che fanatico ognor s'è dimostrato D'imparentarsi con un titolato. CAROLINA E così? PAOLINO Sarà sposa Del Conte Robinson, mio protettore, Tua sorella maggiore Con cento mila scudi. Or io, d'entrambi Avendo gl'interessi maneggiati, Spero così d'avermeli obbligati. CAROLINA Bene, sì,bene assai. Il Conte impegnerai Perchè sveli a mio padre il nostro arcano. Ma quando egli verrà? PAOLINO Non è lontano. Lo spero in questo giorno, anzi a momenti. Ecco qua la sua lettera Che al signore Geronimo Io devo presentar. Ma parmi appunto Di sentir la sua voce. A casa è ritornato. CAROLINA E' vero, è vero. D'esser presto tranquilla io dunque spero. Io ti lascio, perché uniti Ch'ei ci trovi non sta bene ... Per partire, poi ritorna Ah, tu sai ch'io vivo in pene Se non son vicina a te! PAOLINO Vanne, sì, non è prudenza Di lasciarci trovar soli ... Per partire, poi ritorna Ah! tu sai che il cor m'involi Quando vai lontan da me. CAROLINA No, non viene ... PAOLINO Sì, sì; adesso. PAOLINO, CAROLINA Dammi, dammi un altro amplesso. Ah! pietade troveremo Se il ciel barbaro non è Carolina parte SCENA II Paolino, poi Geronimo PAOLINO Ecco che qui sen vien. Bisogna intanto Ch'io mi avvezzi a parlar in tuon sonoro Per farmi intender bene. Di sordità patisce assai sovente, Ma dice di sentir s'anche non sente. GERONIMO ad alcuni servi Non dovete sbagliar, gente ignorante. Che cosa è questo lei, signor Geronimo! In Italia, i mercanti Che han dei contanti han titol d'illustrissimo Illustrissimo io sono e va benissimo; Se poi ... (ad ogni costo Voglio avere un diploma Che della nobiltà mi metta al rango, Chè chi ha dell'oro ha da sortir dal fango.) Oh! Paolino caro. PAOLINO Ecco una lettera Del conte Robinson, che, per espresso Inclusa in una mia, venuta è adesso. GERONIMO Sì, son venuto adesso. E questa lettera Di chi è? Chi la manda? PAOLINO forte Il conte Robinsone. GERONIMO Il conte Robinson, sì, sì, ho capito. La leggo volentieri. Legge sottovoce Ah, ah, ... comincia bene ... Oh oh, ... séguita meglio ... Ih ... di gioia mi balza il cor in petto! PAOLINO Ah ah, oh oh, ih ih, così ha già letto? GERONIMO Venite, Paolino, Venite, ch'io v'abbracci. E' vostro merito La buona rïuscita; Io vi sono obbligato della vita. PAOLINO (Questo mi dà conforto.) GERONIMO Fra poco il conte genero Sarà qui a sottoscrivere il contratto Elisetta è contessa il tutto è fatto. Con Carolina or poi se mi riesce Di fare un matrimonio eguale a questo, Colla primaria nobiltà m'innesto. PAOLINO (Questo poi mi dà affanno.) GERONIMO Che avete voi? Siete di tristo umore? PAOLINO Io? Signor no. GERONIMO Che? PAOLINO Allegro anzi son io Per queste nozze. GERONIMO Bene. Andate dunque A stare in attenzione Per l'arrivo del Conte; ed ordinate Tutto quel che vi par che vada bene Per poterlo trattar come conviene. Paolino parte SCENA III Geronimo, indi Carolina, Elisetta, Fidalma e Servitori. GERONIMO Orsù, più non si tardi A dar sì lieta nuova alla famiglia. Elisetta! Fidalma! Carolina! Figlie, sorella, amici, servitori, Quanti in casa vi son, vengano fuori. CAROLINA Signor padre? ELISETTA Signor? ... FIDALMA Fratello amato? ... CAROLINA Che avvenne? ELISETTA Cosa c'è? CAROLINA Che cosa è stato? GERONIMO Udite, tutti udite, Le orecchie spalancate, Di giubilo saltate Un matrimonio nobile Per lei concluso è già. Signora Contessina Quest'oggi ella sarà. Via, bacia, mia carina, La mano al tuo papà. Che saltino i denari La festa si prepari Godete tutti quanti Di mia felicità. Sorella mia, che dite? Che dici tu, Elisetta? A Carolina Con quella bocca stretta Per cosa stai tu là? Via, via, che per te ancora Tuo padre ha già pensato Un altro titolato Sua sposa ti farà. E stai col ciglio basso? Non muovi ancor la bocca? Che sciocca! ohimè, che sciocca! Fai rabbia in verità. L'invidia fai conoscere, Che dentro il cor ti sta. Parte SCENA IV Elisetta, Carolina e Fidalma. ELISETTA Signora sorellina, Se io le rammenti un poco ella permetta, Ch'io sono la maggior, lei la cadetta Che perciò le disdice Quell'invidia che mostra; E che in questa occasion meglio faria Se mi pregasse della grazia mia. CAROLINA Ah, ah! della sua grazia, Quantunque singolare, In verità non ne saprei che fare. ELISETTA Sentite la insolente? Io son Contessa, e siete voi un niente. FIDALMA Eccoci qua noi siamo sempre a quella. Tra sorella e sorella, Chi per un po' di fumo, Chi per voler far troppo la vivace, Un solo giorno qui non si sta in pace. ELISETTA Qual fumo ho io? parlate. CAROLINA Qual io vivacità che condannate? ELISETTA Non ho fors'io ragione? FIDALMA Sì, deve rispettarvi. CAROLINA Ho dunque torto io? FIDALMA No, non deve incitarvi. ELISETTA Che? forse io la incito? CAROLINA Che? fors'io la strapazzo? FIDALMA No, niente no, non fate un tal schiamazzo. CAROLINA Io di lei non ho invidia; Non ho rincrescimento Del di lei ingrandimento Sol mi dispiace che in questa occasione Ha di sè stessa troppa presunzione. per partire ELISETTA Il voltarmi le spalle in questo modo E' un'altra impertinenza. CAROLINA Perdoni se ho mancato a Sua Eccellenza. Le faccio un inchino, Contessa garbata; Per essere Dama Si vede ch'è nata; Per altro, per altro Lei rider mi fa. ELISETTA Strillate, crepate. Son Dama e Contessa. Beffar se volete, Beffate voi stessa. Per altro, per altro Creanza non ha. FIDALMA ad Elisetta Quel fumo, mia cara, E' troppo eccedente. a Carolina Voi siete, carina, Un poco insolente. Vergogna! vergogna! Finitela già. CAROLINA Sua serva non sono. ELISETTA Son vostra maggiore. CAROLINA Entrambe siam figlie D'un sol genitore. ELISETTA Stizzosa .... CAROLINA FAmosa ... FIDALMA Finiam questa cosa, Tacetevi là. FIDALMO, CAROLINA, ELISETTA Non posso soffrire La sua inciviltà. FIDALMA Codesto garrir Tra voi ben non sta. Carolina parte SCENA V Fidalma ed Elisetta FIDALMA Chetatevi, e scusatela. Tra poco Voi già andate a marito, ella qui resta Così non vi sarà mai più molesta. Io mi consolo intanto Del vostro matrimonio, e voi tra poco ... Ma zitto, a voi il confido. Ah, non lo dite, Per carità .... ELISETTA Fidatevi, Che segreta son io. FIDALMA Ve ne consolerete ancor del mio. ELISETTA Del vostro? FIDALMA Padrona di me stessa, Ricca pel testamento Del mio primo marito, E in età giovanil, non crederei Che mi diceste stolta Se voglio maritarmi un'altra volta. ELISETTA No, cara la mia zia, Anzi fate benissimo e vi lodo. Ma un dispiacer ben grande Ne sentirà mio padre Che vi dobbiate allontanar da lui, Ei che v'apprezza al par degli occhi sui. FIDALMA Eh, quanto a questo poi, potrebbe darsi Che non m'allontanassi. ELISETTA Posso saper chi sia? FIDALMA No, è troppo presto. Ancor con chi vogl'io Non mi sono spiegata. ELISETTA Ditemi questo almeno è giovanotto? FIDALMA Giovane affatto, affatto. ELISETTA E' bello? FIDALMA Di Cupido egli è un ritratto. ELISETTA E' nobile? FIDALMA Non voglio Spiegarmi d'avvantaggio. ELISETTA E' ricco? ... rispondete. FIDALMA Troppo curiosa, o cara mia, voi siete. (Se mi stuzzica ancora un pocolino, Vado or or a scoprir ch'è Paolino.) E' vero che in casa Io son la padrona, Che m'ama il fratello, Che ognuno m'onora, E' vero ch'io godo La mia libertà. Ma con un marito, Via, meglio si sta. Sto fuori di casa? Nessun mi dà pena; All'ora che voglio Vo a pranzo, vo a cena. A letto men vado Se n'ho volontà. Ma con un marito, Via, meglio si sta. Un qualche fastidio E' ver che si prova; Non sempre la donna Contenta si trova. Bisogna soffrire Qualcosa, si sa. Ma con un marito, Via, meglio si sta. Mia cara ragazza Che andate a provarlo, Fra poco saprete Se il vero vi parlo. E poi mi direte, Son certa di già, Che con un marito, Via, meglio si sta. Partono SCENA VI Geronimo e Carolina GERONIMO Prima che arrivi il Conte, Io voglio rallegrarti; Vuol da tutte le parti Oggi felicitarmi la mia sorte. Senti .... Ma ridi prima, e ridi forte. CAROLINA Non farei, s'io ridessi, Che una cosa sforzata, e senza gusto. GERONIMO Sicuro, ci avrai gusto. Sposa d'un cavalier tu pur sarai; Ora mi venne la proposizione, E in oggi s'ha da far la conclusione. Ridi, ridi, ragazza. CAROLINA (Oh me meschina! Qui nasce una rovina Se Paolin non fa presto.) GERONIMO E perchè mò non ridi, e te ne stai Con quella faccia mesta? CAROLINA Ho dolore di testa. GERONIMO S'egli è un signor di testa? E' un cavaliere; E non vuoi che sia un uom ch'abbia talento? CAROLINA (Ah, mi manca il consiglio in tal momento!) SCENA VII Paolino e detti; poi il Conte, Elisetta, indi Fidalma. PAOLINO forte Signore, ecco qua il Conte. GERONIMO Il Conte? Oh! presto, presto ... Rimettiamo il discorso ... Scendiamo ad incontrarlo fin abbasso. PAOLINO Ecco che ha più di noi veloce il passo. CONTE Senza tante cerimonie, Alla buona, vengo avanti. Riverisco tutti quanti. Non s'incomodin, non voglio, Complimenti far non soglio Sol do al suocero un abbraccio; a Fidalma Servitore a lei mi faccio Dal dover non m'allontano; ad Elisetta Bacio a lei la bella mano ... a Carolina Vengo a lei, sì, vengo a lei, Che ha quegli occhi così bei ... Paolino, amico mio, Qui sol regna grazia e brio. Bravo padre! brave figlie! Siete incanti, meraviglie, Siete gioie .... Ma scusate; Ch'io respiri almen lasciate, O il polmon mi creperà. ELISETTA, CAROLINA, FIDALMA Prenda pure, prenda fiato, Seguitare poi potrà. PAOLINO (Che fa troppo il caricato Non s'accorge, non lo sa.) GERONIMO (L'ho sentito l'ho ascoltato, Ma capito non l'ho già.) PAOLINO, GERONIMO, ELISETTA, CAROLINA, FIDALMA (Che un tamburo abbia suonato Mi è sembrato in verità.) CONTE Senza essere affettato, Mi distinguo in civiltà. Orsù, senza far punto cerimonie, Ch'io le abborrisco già, suocero caro, Benchè la prima volta Questa sia che permesso Mi è di veder l'amabile mia sposa, Pur dicendomi il core Quale fra le tre Dive La mia Venere sia, Con vostra permissione allegro e franco Io me le vado a situare a fianco. GERONIMO Certo sarete stanco, io ve lo credo, Conte, genero amato. Ehi, da sedere! CONTE No, no, non dico questo No, vo' seder. Son fresco, e son robusto, E il correr per le poste a me non nuoce. PAOLINO Convien che alziate un poco più la voce. CONTE Con vostra permissione, Vado appresso alla sposa Per farle un conveniente complimento. GERONIMO Oh, servitevi pure, Chè questo, Conte mio, ci va de jure. Ed io, che so che in tali incontri il padre Importuno diventa, Me ne andrò con Paolino A far qualche altra cosa La sorella e la zia stian con la sposa. Parte con Paolino SCENA VIII Il Conte, Carolina, Fidalma ed Elisetta CONTE accostandosi a Carolina Permettetemi dunque, Cara la mia sposina ... CAROLINA Oh, no, signore Sbagliate; io non sono quella. Quella che ha tanto onore è mia sorella. CONTE Sbaglio? ELISETTA Sicuramente. CAROLINA Di là, di là convien che vi voltiate. FIDALMA Di qua, di qua. CONTE Signora mia, scusate. A Fidalma Voi dunque ... FIDALMA No, signor, sbagliate ancora. CONTE Sbaglio ancora? ELISETTA Sicuro. Ma che faccia da scherzo io mi figuro. Quella son io che il Ciel vi diede in sorte; Quella son io, che merita l'onore Di stringervi la man, di darvi il core. CONTE (Diamine!) Voi la sposa? ELISETTA Che vuol dir tal sorpresa? CONTE Eh! niente, niente. Perdonatemi io credo Che vogliate qui far, mie signorine, Un poco di commedia. Or via, vi prego Di non voler tirar più a lungo il gioco. A Carolina Mi inganno, o non m'inganno? Siete voi la mia sposa, o non la siete? CAROLINA No, signor, ve l'ho detto, è mia sorella. FIDALMA E' questa, è questa. ELISETTA Io, sì signor, son quella, E vi par forse ch'io ... CONTE No ... ma ... scusatemi ... Voi dunque certamente? ELISETTA Certo. FIDALMA Sicuro. CAROLINA Indubitatamente. CONTE Il core m'ha ingannato, E rimango dolente e sconsolato. Da sè Sento in petto un freddo gelo Che cercando mi va il cor; Sol quell'altra, giusto cielo! Può ispirarmi un dolce ardor. ELISETTA da sè Tal sorpresa intendo appie Cosa vuol significar; Sento in petto un rio veleno Che mi viene a lacerar. CAROLINA da sè Freddo, freddo egli è restato, Lei confusa se ne sta. Così un poco castigato Il suo orgoglio resterà. FIDALMA da sè In silenzio ognun qui resta, E so ben quel che vuol dir. Una torbida tempesta Già mi sembra di scoprir. CONTE, ELISETTA, CAROLINA, FIDALMA Un orgasmo ho dentro il seno, Palpitando il cor mi va. Più non veggo il ciel sereno, Più non so quel che sarà. Partono SCENA IX Gabinetto; Paolino, poi Carolina. PAOLINO Più a lungo la scoperta Non deggio differir. Il Conte alfine E' un uom di mondo, un uom d'esperïenza, Mi vuol del bene, e mi darà assistenza. CAROLINA Ah, Paolino mio ... PAOLINO Sposa mia cara ... CAROLINA Di poterti aver solo Io non vedevo l'ora. Sappi che ogni dimora E' omai precipitosa; Mio padre a un Cavalier va a farmi sposa. PAOLINO Ci mancava anche questa Per più inasprirlo al caso! Ma non perdo il coraggio. Al conte subito Vado a raccomandarmi. CAROLINA Ma se sdegnasse il Conte D'entrar in questo impegno? PAOLINO Di lui punto non dubito; Ma al caso disperato, o cara mia, A pie' mi metterei della tua zia Sa essa cos'è amore, E del fratello suo possiede il core. CAROLINA E te ne fideresti? PAOLINO Sì con bontà mi tratta, e con dolcezza, Anzi, quasi direi che m'accarezza. CAROLINA In qualunque maniera Non devi differir. Vedi là il Conte, Cogli questo momento. Datti coraggio; io mi ritiro intanto Tutta, tutta agitata. Ti assista amor che la cagion n'è stata. PAOLINO Cara, son tutto vostro. Amor pietoso, Quanto grato ti sono. Anima mia, Della gioia l'eccesso Quasi quasi mi trae fuor di me stesso, Brillar mi sento il core, Mi sento giubilar; Ah! più felice amore Di questo non si dà. Datemi, o cara, un pegno D'amore e fedeltà; Io sono un impaziente Che tollerar non sa. Carolina parte SCENA X Paolino, poi il Conte. PAOLINO Sì, coraggio mi faccio Giacchè solo qui viene. CONTE Amico mio, Io vo di te cercando, Smanioso, ansioso, ch'è di già mezz'ora. Ho di te gran bisogno. PAOLINO Ed io di voi. |CONTE Sì quello che tu vuoi. – Per te son io, Ma prima dir mi lascia il fatto mio. PAOLINO Sì, signore, parlate. CONTE All'amor, Paolino, Che sempre t'ho portato, Sempre tu fosti grato. Però non serve qui di far preamboli; Ma veniamo alla breve, Chè, senza far un giro di parole, Ciascheduno può dir quello che vuole. PAOLINO Benissimo. Veniamo dunque al fatto. CONTE Tu sai che ho già disposto Di richiamarti a casa Fra pochi mesi, e darti del contante Perchè tu pur divenga un buon mercante. Sì, già lo sai, non serve un tal racconto; Ma, alla breve, alla breve, Quello che si vuol dir, dire si deve. PAOLINO Ebbene, signor mio, Lo sbrigarvi sta a voi. CONTE Sentimi dunque. Sia com'esser si voglia, O per l'una o per l'altra Delle ragioni che non si comprendono, O sia come si sia, Perchè fare gran chiacchiere non soglio; La sposa non mi piace, e non la voglio. PAOLINO Che cosa dite adesso? ONTE Dico assolutamente Che non la voglio. PAOLINO E come mai potreste Oggi disimpegnarvene? CONTE Facilissimamente. Invece di sposare la maggiore Sposerò la cadetta Dei cento mila invece per la dote, Sol di cinquanta mila io mi contento. Ecco tutto aggiustato in un momento. Quella, quella mi piace, Quella m'ha innamorato. Ora, da bravo Vanne, fa presto, al padre ciò proponi. Sciogli, conchiudi, e poi di me disponi. PAOLINO (Me infelice!) CONTE Cos'hai? PAOLINO Niente, signore. CONTE Va dunque, va, fa presto. PAOLINO (Misero me, che contrattempo è questo!) Signor, deh concedete ... Sdegnarvi io non vorrei ... Pensate, riflettete ... Il dispiacer di lei .... La civiltà, l'onore ... Di tutti lo stupore ... Ah, che mi vo' a confondere! Ah, più non so che dir! CONTE Tu cosa vai dicendo, Tu cosa vai seccando? Non star più discorrendo, A te mi raccomando. L'amabile cadetta Mi stimola, m'affretta; Non posso più resistere, Mi sento incenerir. PAOLINO Quel fuoco che v'accende, Un altro forse offende .... Ah, sento proprio il core Che in sen mi va a languir! CONTE Il fuoco che m'accende Da me più non dipende Non sposo la maggiore Se credo di morir. Partono SCENA XI Carolina, poi il Conte. CAROLINA Paolino ritarda Con la risposta; ed io l'aspetto ansiosa; E allor che qualche cosa Con ansietà si aspetta, Ogni minuto vi diventa un'ora. Ma cosa fa che non ritorna ancora? Quel pur che vedo è il Conte. Un segno è questo Che il discorso è finito. Ed ei qui viene senza mio marito! CONTE (Non trascuro il momento.) Oh, Carolina! La sorte mi è propizia, Perchè lontani dall'altrui presenza Io vi posso parlar con confidenza. CAROLINA Oh! questo è quell'appunto Che bramavo ancor io. CONTE Lo bramavate, sì? (Ciò mi consola.) Veramente Paolino Ve lo dovea dir lui; Ma pronta l'occasion trovando adesso, Quello ch'ei vi diria vel dico io stesso. CAROLINA Dite, dite, parlate, e voglia il cielo Che le vostre parole Dieno al mio core di speranza un raggio. CONTE (Questa già m'ama anch'essa. Orsù, coraggio.) Ah, mia cara ragazza, Amor ha un gran poter! Voi che ne dite? CAROLINA Quello che dite voi. CONTE E quelle debolezze Che vengono d'amor, se ancor son strane, S'hanno da compatir fra genti umane. CAROLINA Io sono certamente Del vostro sentimento. Or seguitate, Ditemi tutto il resto. Se conoscete amor, mi basta questo. CONTE Quand'è così, stringiamo l'argomento. CAROLINA Veniamo pure al punto. CONTE Io son venuto Per sposar Elisetta, ma che serve Ch'io venuto ci sia, Quando non ho per lei che antipatia? E quando a prima vista M'avete fatto voi vostra conquista? CAROLINA Io! cosa avete detto? CONTE Voi! cosa avete inteso? CAROLINA E' questo solo quel che avete a dirmi? CONTE Questo, sì, questo. E voi Che ben sapete compatir l'amore, Scusando il mio trasporto, Darete all'amor mio qualche conforto. CAROLINA E nel momento istesso Di dover adempire a un sacro impegno Manchereste di fede? Io scuso bene, Chiunque si lascia trasportar d'amore; Ma non uno che manca al proprio onore. CONTE Oh, oh, voi date in serio. Ed io tutt'altro Mi aspettava da voi. CAROLINA Tutt'altro anch'io mi credea di sentire. CONTE Di sentir cosa? CAROLINA Io non ve l'ho da dire. CONTE All'onor si rimedia Sposando voi per lei. CAROLINA Questa cosa accordar io non potrei. Perdonate, signor mio, Se vi lascio e fo partenza. Io per essere Eccellenza Non mi sento volontà. Tanto onore è riservato A chi ha un merto singolare, A chi in circolo sa stare Con sussiego e gravità. Io meschina vo alla buona, Io cammino alla carlona, Son piccina di figura, Io non ho disinvoltura; Non ho lingua, non so niente, Farei torto veramente Alla vostra nobiltà. Se mi parla alla francese, Che volete ch'io risponda? Non so dire che monsieur. Se qualcun mi parla inglese, Ben convien che mi confonda. Non intendo che auduiudu. Se poi vien qualche tedesco, Vuol star fresco, vuol star fresco, Non intendo una parola. Sono infatti una figliuola Di buon fondo e niente più. Parte SCENA XII CONTE solo Io resto ancora attonito. Ha equivocato lei? Ho equivocato io? Che cosa è stato? Un granchio tutt'e due qui abbiam pigliato. Ma io son uom di mondo, e ben capisco Da quel suo dir sagace e simulato Ch'ella già tiene qualche innamorato. Ma voglio seguitarla. Ma il vo' saper da lei Per poter pensar meglio a' casi miei. Parte SCENA XIII Geronimo, Elisetta, Fidalma, poi Paolino. GERONIMO Tu mi dici che del Conte Malcontenta sei del tratto Quello è un uomo molto astratto, Lo conosco e ben lo so. ELISETTA Ma un'occhiata almeno graziosa Ottenuta pur non ho. FIDALMA Veramente colla sposa Trattar peggio non si può. GERONIMO Voi credete che i signori Faccian come i plebei; Voi credete che gli sposi Faccian come i cicisbei. No, signore, tante cose, Non le fanno, signor no. PAOLINO Mio signore, se vi piace Di vedere l'apparato Tutto quanto è preparato Con gran lustro e proprietà. GERONIMO Come? quando? cos'hai detto? PAOLINO parola per parola forte Tutto quanto ... è preparato ... Nella sala ... del banchetto ... Con gran lustro e proprietà. GERONIMO Vanne al diavolo, balordo, Forse credi ch'io sia sordo? Non patisco sordità. ELISETTA, FIDALMA, GERONIMO, PAOLINO Andiam subito a vedere La gran tavola e il dessere Che onor grande mi / vi farà. Partono SCENA IV Carolina ed il Conte. CAROLINA Lasciatemi, signore, Non state a infastidirmi. CONTE Se libero è quel core Vi prego sol di dirmi. CAROLINA Che non ho amante alcuno Vi posso assicurar. CONTE Voi dunque la mia brama Potete contentar. CAROLINA Lasciatemi, vi prego, Lasciatemi, deh! andar. CONTE Non lasciovi, mia bella, Sortir da questa stanza, Comparisce Elisetta che si tiene in disparte Se un raggio di speranza Non date a questo cor. CAROLINA Tornate, deh! in voi stesso. CONTE Io v'amo già all'eccesso. CAROLINA Pensate a mia sorella. CONTE Per lei non sento amor. S'io sposo voi per quella Non manco già al mio onor. SCENA XV Elisetta che si avanza e detti, poi Fidalma. ELISETTA No, indegno, traditore. No, anima malnata No, trista disgraziata, Mai questo non sarà. Per questo tradimento Che mi si viene a fare, Io voglio sussurrare La casa e la città. CONTE Strillate, non mi curo. CAROLINA Sentite ... ELISETTA No, fraschetta. CAROLINA Ma prima ... ELISETTA Vo' vendetta. CAROLINA, CONTE In mei / lei non c'è reità. FIDALMA Che cosa è questo strepito? ELISETTA Di fede il mancatore Con essa fa all'amore, Ed io l'ascoltai qua. FIDALMA Uh! uh! che mancamento! Non credo a quel che sento. SCENA XVI Geronimo che sopraggiunge, e detti, poi Paolino. FIDALMA Silenzio, silenzio, Che vien mio fratello; Non s'ha per prudenza Da fare un bordello; L'affar delicato E' troppo da sè. GERONIMO Sentire mi parve Un strepito, un chiasso! Che fate? gridate? Ovvero è per spasso? Che cosa è accaduto? Ognun qui sta muto? Di dirmi vi piaccia Che diavolo c'è. PAOLINO (La cara mia sposa Dal capo alle piante Mi sembra tremante Oh povero me!) CONTE, CAROLINA, FIDALMA, ELISETTA Che tristo silenzio! Così non va bene, Parlare conviene, Parlare si de'. PAOLINO - GERONIMO Che tristo silenzio! Sospetto mi viene; Vi son delle scene, Saperlo si de'. GERONIMO Orsù, saper conviene Che fu. Che cos'è stato? CAROLINA Il fatto sol proviene D'avere mal inteso. additando Elisetta Equivoco ha lei preso E il Conte il motivò. ELISETTA Ciò non è vero niente, Il fatto è differente Parlate con mia zia, Che anch'io poi parlerò. FIDALMA Sappiate, fratel mio, Che qua ci sta un imbroglio; Ma adesso dir nol voglio, Chè bene ancor nol so. GERONIMO Io non capisco affatto. CONTE tirandolo da una parte Sappiate, con sua pace, La sposa non mi piace; La sua minor sorella Mi sembra la più bella. Ma poi, ma poi con comodo Il tutto vi dirò. GERONIMO Eh, andate tutti al diavolo! Ba, ba, ce, ce, sì presto ... Un balbettare è questo, Che intender chi lo può? PAOLINO Ma che mistero è questo? Chi intendere lo può? CAROLINA – CONTE Le orecchie non stancate. ELISETTA – FIDALMA Affanno non vi date; Da me, da me saprete Qual sia la verità. GERONIMO La testa m'imbrogliate, La testa mi fendete Tacete, deh! tacete, Andate via di qua. PAOLINO Per imbrogliar la testa, Che confusione è questa! Capite, se potete, Qual sia la verità! ATTO PRIMO SCENA PRIMA Sala, che corrisponde a vari appartamenti. Paolino e Carolina PAOLINO Cara, non dubitar; Mostrati pur serena Presto avrà fin la pena Che va a turbarti il cor. CAROLINA Caro, mi fai sperar; Mi mostrerò più lieta Ma sposa tua segreta Nasconderò il dolor. PAOLINO Forse ne sei pentita? CAROLINA No, sposo mio, mia vita. PAOLINO Dunque perchè non mostr Il tuo primier contento? CAROLINA Perchè vieppiù pavento Quello che può arrivar. Se m'ami, deh! t'affretta L'arcano a palesar. PAOLINO Sì, sposa mia diletta. Ti voglio consolar. PAOLINO, CAROLINA Se amor si gode in pace, Non v'è maggior contento; Ma non v'è ugual tormento, Se ognor s'ha da tremar. CAROLINA Lusinga, no, non c'è. La nostra unione Lungo tempo segreta Non può durar e se si scopre avanti Di quel che ha da scoprirsi, Quale schiamazzo in casa, Qual bisbiglio di fuori, o sposo amato! Nè un trasporto d'amor sarà scusato. PAOLINO Dici il ver vedo tutto. CAROLINA Il padre mio E' un uom rigido, è ver, ma finalmente E' d'un ottimo cor. In sulle furie Monterà al primo istante Che saper gliel farai Ma dopo qualche dì, certa poi sono Che pien d'amor ci accorderà il perdono. PAOLINO Sì questa sicurezza La sola fu che a stringere c'indusse Il nodo clandestino. Ma senti oggi la sorte Occasione propizia a me presenta Di svelare il segreto Con meno di timore. CAROLINA Dimmi, su, presto. Ah! mi consoli il core! PAOLINO Mi è riuscito alla fine Di poter soddisfare All'ambizione del signor Geronimo, Che fanatico ognor s'è dimostrato D'imparentarsi con un titolato. CAROLINA E così? PAOLINO Sarà sposa Del Conte Robinson, mio protettore, Tua sorella maggiore Con cento mila scudi. Or io, d'entrambi Avendo gl'interessi maneggiati, Spero così d'avermeli obbligati. CAROLINA Bene, sì,bene assai. Il Conte impegnerai Perchè sveli a mio padre il nostro arcano. Ma quando egli verrà? PAOLINO Non è lontano. Lo spero in questo giorno, anzi a momenti. Ecco qua la sua lettera Che al signore Geronimo Io devo presentar. Ma parmi appunto Di sentir la sua voce. A casa è ritornato. CAROLINA E' vero, è vero. D'esser presto tranquilla io dunque spero. Io ti lascio, perché uniti Ch'ei ci trovi non sta bene ... Per partire, poi ritorna Ah, tu sai ch'io vivo in pene Se non son vicina a te! PAOLINO Vanne, sì, non è prudenza Di lasciarci trovar soli ... Per partire, poi ritorna Ah! tu sai che il cor m'involi Quando vai lontan da me. CAROLINA No, non viene ... PAOLINO Sì, sì; adesso. PAOLINO, CAROLINA Dammi, dammi un altro amplesso. Ah! pietade troveremo Se il ciel barbaro non è Carolina parte SCENA II Paolino, poi Geronimo PAOLINO Ecco che qui sen vien. Bisogna intanto Ch'io mi avvezzi a parlar in tuon sonoro Per farmi intender bene. Di sordità patisce assai sovente, Ma dice di sentir s'anche non sente. GERONIMO ad alcuni servi Non dovete sbagliar, gente ignorante. Che cosa è questo lei, signor Geronimo! In Italia, i mercanti Che han dei contanti han titol d'illustrissimo Illustrissimo io sono e va benissimo; Se poi ... (ad ogni costo Voglio avere un diploma Che della nobiltà mi metta al rango, Chè chi ha dell'oro ha da sortir dal fango.) Oh! Paolino caro. PAOLINO Ecco una lettera Del conte Robinson, che, per espresso Inclusa in una mia, venuta è adesso. GERONIMO Sì, son venuto adesso. E questa lettera Di chi è? Chi la manda? PAOLINO forte Il conte Robinsone. GERONIMO Il conte Robinson, sì, sì, ho capito. La leggo volentieri. Legge sottovoce Ah, ah, ... comincia bene ... Oh oh, ... séguita meglio ... Ih ... di gioia mi balza il cor in petto! PAOLINO Ah ah, oh oh, ih ih, così ha già letto? GERONIMO Venite, Paolino, Venite, ch'io v'abbracci. E' vostro merito La buona rïuscita; Io vi sono obbligato della vita. PAOLINO (Questo mi dà conforto.) GERONIMO Fra poco il conte genero Sarà qui a sottoscrivere il contratto Elisetta è contessa il tutto è fatto. Con Carolina or poi se mi riesce Di fare un matrimonio eguale a questo, Colla primaria nobiltà m'innesto. PAOLINO (Questo poi mi dà affanno.) GERONIMO Che avete voi? Siete di tristo umore? PAOLINO Io? Signor no. GERONIMO Che? PAOLINO Allegro anzi son io Per queste nozze. GERONIMO Bene. Andate dunque A stare in attenzione Per l'arrivo del Conte; ed ordinate Tutto quel che vi par che vada bene Per poterlo trattar come conviene. Paolino parte SCENA III Geronimo, indi Carolina, Elisetta, Fidalma e Servitori. GERONIMO Orsù, più non si tardi A dar sì lieta nuova alla famiglia. Elisetta! Fidalma! Carolina! Figlie, sorella, amici, servitori, Quanti in casa vi son, vengano fuori. CAROLINA Signor padre? ELISETTA Signor? ... FIDALMA Fratello amato? ... CAROLINA Che avvenne? ELISETTA Cosa c'è? CAROLINA Che cosa è stato? GERONIMO Udite, tutti udite, Le orecchie spalancate, Di giubilo saltate Un matrimonio nobile Per lei concluso è già. Signora Contessina Quest'oggi ella sarà. Via, bacia, mia carina, La mano al tuo papà. Che saltino i denari La festa si prepari Godete tutti quanti Di mia felicità. Sorella mia, che dite? Che dici tu, Elisetta? A Carolina Con quella bocca stretta Per cosa stai tu là? Via, via, che per te ancora Tuo padre ha già pensato Un altro titolato Sua sposa ti farà. E stai col ciglio basso? Non muovi ancor la bocca? Che sciocca! ohimè, che sciocca! Fai rabbia in verità. L'invidia fai conoscere, Che dentro il cor ti sta. Parte SCENA IV Elisetta, Carolina e Fidalma. ELISETTA Signora sorellina, Se io le rammenti un poco ella permetta, Ch'io sono la maggior, lei la cadetta Che perciò le disdice Quell'invidia che mostra; E che in questa occasion meglio faria Se mi pregasse della grazia mia. CAROLINA Ah, ah! della sua grazia, Quantunque singolare, In verità non ne saprei che fare. ELISETTA Sentite la insolente? Io son Contessa, e siete voi un niente. FIDALMA Eccoci qua noi siamo sempre a quella. Tra sorella e sorella, Chi per un po' di fumo, Chi per voler far troppo la vivace, Un solo giorno qui non si sta in pace. ELISETTA Qual fumo ho io? parlate. CAROLINA Qual io vivacità che condannate? ELISETTA Non ho fors'io ragione? FIDALMA Sì, deve rispettarvi. CAROLINA Ho dunque torto io? FIDALMA No, non deve incitarvi. ELISETTA Che? forse io la incito? CAROLINA Che? fors'io la strapazzo? FIDALMA No, niente no, non fate un tal schiamazzo. CAROLINA Io di lei non ho invidia; Non ho rincrescimento Del di lei ingrandimento Sol mi dispiace che in questa occasione Ha di sè stessa troppa presunzione. per partire ELISETTA Il voltarmi le spalle in questo modo E' un'altra impertinenza. CAROLINA Perdoni se ho mancato a Sua Eccellenza. Le faccio un inchino, Contessa garbata; Per essere Dama Si vede ch'è nata; Per altro, per altro Lei rider mi fa. ELISETTA Strillate, crepate. Son Dama e Contessa. Beffar se volete, Beffate voi stessa. Per altro, per altro Creanza non ha. FIDALMA ad Elisetta Quel fumo, mia cara, E' troppo eccedente. a Carolina Voi siete, carina, Un poco insolente. Vergogna! vergogna! Finitela già. CAROLINA Sua serva non sono. ELISETTA Son vostra maggiore. CAROLINA Entrambe siam figlie D'un sol genitore. ELISETTA Stizzosa .... CAROLINA FAmosa ... FIDALMA Finiam questa cosa, Tacetevi là. FIDALMO, CAROLINA, ELISETTA Non posso soffrire La sua inciviltà. FIDALMA Codesto garrir Tra voi ben non sta. Carolina parte SCENA V Fidalma ed Elisetta FIDALMA Chetatevi, e scusatela. Tra poco Voi già andate a marito, ella qui resta Così non vi sarà mai più molesta. Io mi consolo intanto Del vostro matrimonio, e voi tra poco ... Ma zitto, a voi il confido. Ah, non lo dite, Per carità .... ELISETTA Fidatevi, Che segreta son io. FIDALMA Ve ne consolerete ancor del mio. ELISETTA Del vostro? FIDALMA Padrona di me stessa, Ricca pel testamento Del mio primo marito, E in età giovanil, non crederei Che mi diceste stolta Se voglio maritarmi un'altra volta. ELISETTA No, cara la mia zia, Anzi fate benissimo e vi lodo. Ma un dispiacer ben grande Ne sentirà mio padre Che vi dobbiate allontanar da lui, Ei che v'apprezza al par degli occhi sui. FIDALMA Eh, quanto a questo poi, potrebbe darsi Che non m'allontanassi. ELISETTA Posso saper chi sia? FIDALMA No, è troppo presto. Ancor con chi vogl'io Non mi sono spiegata. ELISETTA Ditemi questo almeno è giovanotto? FIDALMA Giovane affatto, affatto. ELISETTA E' bello? FIDALMA Di Cupido egli è un ritratto. ELISETTA E' nobile? FIDALMA Non voglio Spiegarmi d'avvantaggio. ELISETTA E' ricco? ... rispondete. FIDALMA Troppo curiosa, o cara mia, voi siete. (Se mi stuzzica ancora un pocolino, Vado or or a scoprir ch'è Paolino.) E' vero che in casa Io son la padrona, Che m'ama il fratello, Che ognuno m'onora, E' vero ch'io godo La mia libertà. Ma con un marito, Via, meglio si sta. Sto fuori di casa? Nessun mi dà pena; All'ora che voglio Vo a pranzo, vo a cena. A letto men vado Se n'ho volontà. Ma con un marito, Via, meglio si sta. Un qualche fastidio E' ver che si prova; Non sempre la donna Contenta si trova. Bisogna soffrire Qualcosa, si sa. Ma con un marito, Via, meglio si sta. Mia cara ragazza Che andate a provarlo, Fra poco saprete Se il vero vi parlo. E poi mi direte, Son certa di già, Che con un marito, Via, meglio si sta. Partono SCENA VI Geronimo e Carolina GERONIMO Prima che arrivi il Conte, Io voglio rallegrarti; Vuol da tutte le parti Oggi felicitarmi la mia sorte. Senti .... Ma ridi prima, e ridi forte. CAROLINA Non farei, s'io ridessi, Che una cosa sforzata, e senza gusto. GERONIMO Sicuro, ci avrai gusto. Sposa d'un cavalier tu pur sarai; Ora mi venne la proposizione, E in oggi s'ha da far la conclusione. Ridi, ridi, ragazza. CAROLINA (Oh me meschina! Qui nasce una rovina Se Paolin non fa presto.) GERONIMO E perchè mò non ridi, e te ne stai Con quella faccia mesta? CAROLINA Ho dolore di testa. GERONIMO S'egli è un signor di testa? E' un cavaliere; E non vuoi che sia un uom ch'abbia talento? CAROLINA (Ah, mi manca il consiglio in tal momento!) SCENA VII Paolino e detti; poi il Conte, Elisetta, indi Fidalma. PAOLINO forte Signore, ecco qua il Conte. GERONIMO Il Conte? Oh! presto, presto ... Rimettiamo il discorso ... Scendiamo ad incontrarlo fin abbasso. PAOLINO Ecco che ha più di noi veloce il passo. CONTE Senza tante cerimonie, Alla buona, vengo avanti. Riverisco tutti quanti. Non s'incomodin, non voglio, Complimenti far non soglio Sol do al suocero un abbraccio; a Fidalma Servitore a lei mi faccio Dal dover non m'allontano; ad Elisetta Bacio a lei la bella mano ... a Carolina Vengo a lei, sì, vengo a lei, Che ha quegli occhi così bei ... Paolino, amico mio, Qui sol regna grazia e brio. Bravo padre! brave figlie! Siete incanti, meraviglie, Siete gioie .... Ma scusate; Ch'io respiri almen lasciate, O il polmon mi creperà. ELISETTA, CAROLINA, FIDALMA Prenda pure, prenda fiato, Seguitare poi potrà. PAOLINO (Che fa troppo il caricato Non s'accorge, non lo sa.) GERONIMO (L'ho sentito l'ho ascoltato, Ma capito non l'ho già.) PAOLINO, GERONIMO, ELISETTA, CAROLINA, FIDALMA (Che un tamburo abbia suonato Mi è sembrato in verità.) CONTE Senza essere affettato, Mi distinguo in civiltà. Orsù, senza far punto cerimonie, Ch'io le abborrisco già, suocero caro, Benchè la prima volta Questa sia che permesso Mi è di veder l'amabile mia sposa, Pur dicendomi il core Quale fra le tre Dive La mia Venere sia, Con vostra permissione allegro e franco Io me le vado a situare a fianco. GERONIMO Certo sarete stanco, io ve lo credo, Conte, genero amato. Ehi, da sedere! CONTE No, no, non dico questo No, vo' seder. Son fresco, e son robusto, E il correr per le poste a me non nuoce. PAOLINO Convien che alziate un poco più la voce. CONTE Con vostra permissione, Vado appresso alla sposa Per farle un conveniente complimento. GERONIMO Oh, servitevi pure, Chè questo, Conte mio, ci va de jure. Ed io, che so che in tali incontri il padre Importuno diventa, Me ne andrò con Paolino A far qualche altra cosa La sorella e la zia stian con la sposa. Parte con Paolino SCENA VIII Il Conte, Carolina, Fidalma ed Elisetta CONTE accostandosi a Carolina Permettetemi dunque, Cara la mia sposina ... CAROLINA Oh, no, signore Sbagliate; io non sono quella. Quella che ha tanto onore è mia sorella. CONTE Sbaglio? ELISETTA Sicuramente. CAROLINA Di là, di là convien che vi voltiate. FIDALMA Di qua, di qua. CONTE Signora mia, scusate. A Fidalma Voi dunque ... FIDALMA No, signor, sbagliate ancora. CONTE Sbaglio ancora? ELISETTA Sicuro. Ma che faccia da scherzo io mi figuro. Quella son io che il Ciel vi diede in sorte; Quella son io, che merita l'onore Di stringervi la man, di darvi il core. CONTE (Diamine!) Voi la sposa? ELISETTA Che vuol dir tal sorpresa? CONTE Eh! niente, niente. Perdonatemi io credo Che vogliate qui far, mie signorine, Un poco di commedia. Or via, vi prego Di non voler tirar più a lungo il gioco. A Carolina Mi inganno, o non m'inganno? Siete voi la mia sposa, o non la siete? CAROLINA No, signor, ve l'ho detto, è mia sorella. FIDALMA E' questa, è questa. ELISETTA Io, sì signor, son quella, E vi par forse ch'io ... CONTE No ... ma ... scusatemi ... Voi dunque certamente? ELISETTA Certo. FIDALMA Sicuro. CAROLINA Indubitatamente. CONTE Il core m'ha ingannato, E rimango dolente e sconsolato. Da sè Sento in petto un freddo gelo Che cercando mi va il cor; Sol quell'altra, giusto cielo! Può ispirarmi un dolce ardor. ELISETTA da sè Tal sorpresa intendo appie Cosa vuol significar; Sento in petto un rio veleno Che mi viene a lacerar. CAROLINA da sè Freddo, freddo egli è restato, Lei confusa se ne sta. Così un poco castigato Il suo orgoglio resterà. FIDALMA da sè In silenzio ognun qui resta, E so ben quel che vuol dir. Una torbida tempesta Già mi sembra di scoprir. CONTE, ELISETTA, CAROLINA, FIDALMA Un orgasmo ho dentro il seno, Palpitando il cor mi va. Più non veggo il ciel sereno, Più non so quel che sarà. Partono SCENA IX Gabinetto; Paolino, poi Carolina. PAOLINO Più a lungo la scoperta Non deggio differir. Il Conte alfine E' un uom di mondo, un uom d'esperïenza, Mi vuol del bene, e mi darà assistenza. CAROLINA Ah, Paolino mio ... PAOLINO Sposa mia cara ... CAROLINA Di poterti aver solo Io non vedevo l'ora. Sappi che ogni dimora E' omai precipitosa; Mio padre a un Cavalier va a farmi sposa. PAOLINO Ci mancava anche questa Per più inasprirlo al caso! Ma non perdo il coraggio. Al conte subito Vado a raccomandarmi. CAROLINA Ma se sdegnasse il Conte D'entrar in questo impegno? PAOLINO Di lui punto non dubito; Ma al caso disperato, o cara mia, A pie' mi metterei della tua zia Sa essa cos'è amore, E del fratello suo possiede il core. CAROLINA E te ne fideresti? PAOLINO Sì con bontà mi tratta, e con dolcezza, Anzi, quasi direi che m'accarezza. CAROLINA In qualunque maniera Non devi differir. Vedi là il Conte, Cogli questo momento. Datti coraggio; io mi ritiro intanto Tutta, tutta agitata. Ti assista amor che la cagion n'è stata. PAOLINO Cara, son tutto vostro. Amor pietoso, Quanto grato ti sono. Anima mia, Della gioia l'eccesso Quasi quasi mi trae fuor di me stesso, Brillar mi sento il core, Mi sento giubilar; Ah! più felice amore Di questo non si dà. Datemi, o cara, un pegno D'amore e fedeltà; Io sono un impaziente Che tollerar non sa. Carolina parte SCENA X Paolino, poi il Conte. PAOLINO Sì, coraggio mi faccio Giacchè solo qui viene. CONTE Amico mio, Io vo di te cercando, Smanioso, ansioso, ch'è di già mezz'ora. Ho di te gran bisogno. PAOLINO Ed io di voi. |CONTE Sì quello che tu vuoi. – Per te son io, Ma prima dir mi lascia il fatto mio. PAOLINO Sì, signore, parlate. CONTE All'amor, Paolino, Che sempre t'ho portato, Sempre tu fosti grato. Però non serve qui di far preamboli; Ma veniamo alla breve, Chè, senza far un giro di parole, Ciascheduno può dir quello che vuole. PAOLINO Benissimo. Veniamo dunque al fatto. CONTE Tu sai che ho già disposto Di richiamarti a casa Fra pochi mesi, e darti del contante Perchè tu pur divenga un buon mercante. Sì, già lo sai, non serve un tal racconto; Ma, alla breve, alla breve, Quello che si vuol dir, dire si deve. PAOLINO Ebbene, signor mio, Lo sbrigarvi sta a voi. CONTE Sentimi dunque. Sia com'esser si voglia, O per l'una o per l'altra Delle ragioni che non si comprendono, O sia come si sia, Perchè fare gran chiacchiere non soglio; La sposa non mi piace, e non la voglio. PAOLINO Che cosa dite adesso? ONTE Dico assolutamente Che non la voglio. PAOLINO E come mai potreste Oggi disimpegnarvene? CONTE Facilissimamente. Invece di sposare la maggiore Sposerò la cadetta Dei cento mila invece per la dote, Sol di cinquanta mila io mi contento. Ecco tutto aggiustato in un momento. Quella, quella mi piace, Quella m'ha innamorato. Ora, da bravo Vanne, fa presto, al padre ciò proponi. Sciogli, conchiudi, e poi di me disponi. PAOLINO (Me infelice!) CONTE Cos'hai? PAOLINO Niente, signore. CONTE Va dunque, va, fa presto. PAOLINO (Misero me, che contrattempo è questo!) Signor, deh concedete ... Sdegnarvi io non vorrei ... Pensate, riflettete ... Il dispiacer di lei .... La civiltà, l'onore ... Di tutti lo stupore ... Ah, che mi vo' a confondere! Ah, più non so che dir! CONTE Tu cosa vai dicendo, Tu cosa vai seccando? Non star più discorrendo, A te mi raccomando. L'amabile cadetta Mi stimola, m'affretta; Non posso più resistere, Mi sento incenerir. PAOLINO Quel fuoco che v'accende, Un altro forse offende .... Ah, sento proprio il core Che in sen mi va a languir! CONTE Il fuoco che m'accende Da me più non dipende Non sposo la maggiore Se credo di morir. Partono SCENA XI Carolina, poi il Conte. CAROLINA Paolino ritarda Con la risposta; ed io l'aspetto ansiosa; E allor che qualche cosa Con ansietà si aspetta, Ogni minuto vi diventa un'ora. Ma cosa fa che non ritorna ancora? Quel pur che vedo è il Conte. Un segno è questo Che il discorso è finito. Ed ei qui viene senza mio marito! CONTE (Non trascuro il momento.) Oh, Carolina! La sorte mi è propizia, Perchè lontani dall'altrui presenza Io vi posso parlar con confidenza. CAROLINA Oh! questo è quell'appunto Che bramavo ancor io. CONTE Lo bramavate, sì? (Ciò mi consola.) Veramente Paolino Ve lo dovea dir lui; Ma pronta l'occasion trovando adesso, Quello ch'ei vi diria vel dico io stesso. CAROLINA Dite, dite, parlate, e voglia il cielo Che le vostre parole Dieno al mio core di speranza un raggio. CONTE (Questa già m'ama anch'essa. Orsù, coraggio.) Ah, mia cara ragazza, Amor ha un gran poter! Voi che ne dite? CAROLINA Quello che dite voi. CONTE E quelle debolezze Che vengono d'amor, se ancor son strane, S'hanno da compatir fra genti umane. CAROLINA Io sono certamente Del vostro sentimento. Or seguitate, Ditemi tutto il resto. Se conoscete amor, mi basta questo. CONTE Quand'è così, stringiamo l'argomento. CAROLINA Veniamo pure al punto. CONTE Io son venuto Per sposar Elisetta, ma che serve Ch'io venuto ci sia, Quando non ho per lei che antipatia? E quando a prima vista M'avete fatto voi vostra conquista? CAROLINA Io! cosa avete detto? CONTE Voi! cosa avete inteso? CAROLINA E' questo solo quel che avete a dirmi? CONTE Questo, sì, questo. E voi Che ben sapete compatir l'amore, Scusando il mio trasporto, Darete all'amor mio qualche conforto. CAROLINA E nel momento istesso Di dover adempire a un sacro impegno Manchereste di fede? Io scuso bene, Chiunque si lascia trasportar d'amore; Ma non uno che manca al proprio onore. CONTE Oh, oh, voi date in serio. Ed io tutt'altro Mi aspettava da voi. CAROLINA Tutt'altro anch'io mi credea di sentire. CONTE Di sentir cosa? CAROLINA Io non ve l'ho da dire. CONTE All'onor si rimedia Sposando voi per lei. CAROLINA Questa cosa accordar io non potrei. Perdonate, signor mio, Se vi lascio e fo partenza. Io per essere Eccellenza Non mi sento volontà. Tanto onore è riservato A chi ha un merto singolare, A chi in circolo sa stare Con sussiego e gravità. Io meschina vo alla buona, Io cammino alla carlona, Son piccina di figura, Io non ho disinvoltura; Non ho lingua, non so niente, Farei torto veramente Alla vostra nobiltà. Se mi parla alla francese, Che volete ch'io risponda? Non so dire che monsieur. Se qualcun mi parla inglese, Ben convien che mi confonda. Non intendo che auduiudu. Se poi vien qualche tedesco, Vuol star fresco, vuol star fresco, Non intendo una parola. Sono infatti una figliuola Di buon fondo e niente più. Parte SCENA XII CONTE solo Io resto ancora attonito. Ha equivocato lei? Ho equivocato io? Che cosa è stato? Un granchio tutt'e due qui abbiam pigliato. Ma io son uom di mondo, e ben capisco Da quel suo dir sagace e simulato Ch'ella già tiene qualche innamorato. Ma voglio seguitarla. Ma il vo' saper da lei Per poter pensar meglio a' casi miei. Parte SCENA XIII Geronimo, Elisetta, Fidalma, poi Paolino. GERONIMO Tu mi dici che del Conte Malcontenta sei del tratto Quello è un uomo molto astratto, Lo conosco e ben lo so. ELISETTA Ma un'occhiata almeno graziosa Ottenuta pur non ho. FIDALMA Veramente colla sposa Trattar peggio non si può. GERONIMO Voi credete che i signori Faccian come i plebei; Voi credete che gli sposi Faccian come i cicisbei. No, signore, tante cose, Non le fanno, signor no. PAOLINO Mio signore, se vi piace Di vedere l'apparato Tutto quanto è preparato Con gran lustro e proprietà. GERONIMO Come? quando? cos'hai detto? PAOLINO parola per parola forte Tutto quanto ... è preparato ... Nella sala ... del banchetto ... Con gran lustro e proprietà. GERONIMO Vanne al diavolo, balordo, Forse credi ch'io sia sordo? Non patisco sordità. ELISETTA, FIDALMA, GERONIMO, PAOLINO Andiam subito a vedere La gran tavola e il dessere Che onor grande mi / vi farà. Partono SCENA IV Carolina ed il Conte. CAROLINA Lasciatemi, signore, Non state a infastidirmi. CONTE Se libero è quel core Vi prego sol di dirmi. CAROLINA Che non ho amante alcuno Vi posso assicurar. CONTE Voi dunque la mia brama Potete contentar. CAROLINA Lasciatemi, vi prego, Lasciatemi, deh! andar. CONTE Non lasciovi, mia bella, Sortir da questa stanza, Comparisce Elisetta che si tiene in disparte Se un raggio di speranza Non date a questo cor. CAROLINA Tornate, deh! in voi stesso. CONTE Io v'amo già all'eccesso. CAROLINA Pensate a mia sorella. CONTE Per lei non sento amor. S'io sposo voi per quella Non manco già al mio onor. SCENA XV Elisetta che si avanza e detti, poi Fidalma. ELISETTA No, indegno, traditore. No, anima malnata No, trista disgraziata, Mai questo non sarà. Per questo tradimento Che mi si viene a fare, Io voglio sussurrare La casa e la città. CONTE Strillate, non mi curo. CAROLINA Sentite ... ELISETTA No, fraschetta. CAROLINA Ma prima ... ELISETTA Vo' vendetta. CAROLINA, CONTE In mei / lei non c'è reità. FIDALMA Che cosa è questo strepito? ELISETTA Di fede il mancatore Con essa fa all'amore, Ed io l'ascoltai qua. FIDALMA Uh! uh! che mancamento! Non credo a quel che sento. SCENA XVI Geronimo che sopraggiunge, e detti, poi Paolino. FIDALMA Silenzio, silenzio, Che vien mio fratello; Non s'ha per prudenza Da fare un bordello; L'affar delicato E' troppo da sè. GERONIMO Sentire mi parve Un strepito, un chiasso! Che fate? gridate? Ovvero è per spasso? Che cosa è accaduto? Ognun qui sta muto? Di dirmi vi piaccia Che diavolo c'è. PAOLINO (La cara mia sposa Dal capo alle piante Mi sembra tremante Oh povero me!) CONTE, CAROLINA, FIDALMA, ELISETTA Che tristo silenzio! Così non va bene, Parlare conviene, Parlare si de'. PAOLINO - GERONIMO Che tristo silenzio! Sospetto mi viene; Vi son delle scene, Saperlo si de'. GERONIMO Orsù, saper conviene Che fu. Che cos'è stato? CAROLINA Il fatto sol proviene D'avere mal inteso. additando Elisetta Equivoco ha lei preso E il Conte il motivò. ELISETTA Ciò non è vero niente, Il fatto è differente Parlate con mia zia, Che anch'io poi parlerò. FIDALMA Sappiate, fratel mio, Che qua ci sta un imbroglio; Ma adesso dir nol voglio, Chè bene ancor nol so. GERONIMO Io non capisco affatto. CONTE tirandolo da una parte Sappiate, con sua pace, La sposa non mi piace; La sua minor sorella Mi sembra la più bella. Ma poi, ma poi con comodo Il tutto vi dirò. GERONIMO Eh, andate tutti al diavolo! Ba, ba, ce, ce, sì presto ... Un balbettare è questo, Che intender chi lo può? PAOLINO Ma che mistero è questo? Chi intendere lo può? CAROLINA – CONTE Le orecchie non stancate. ELISETTA – FIDALMA Affanno non vi date; Da me, da me saprete Qual sia la verità. GERONIMO La testa m'imbrogliate, La testa mi fendete Tacete, deh! tacete, Andate via di qua. PAOLINO Per imbrogliar la testa, Che confusione è questa! Capite, se potete, Qual sia la verità! Cimarosa,Domenico/Il matrimonio segreto/II-1
https://w.atwiki.jp/mustnotsearch/pages/3020.html
登録タグ vk アニメ グロ ビックリ ホラー 危険度3 汚物 アニメーターのFelix Colgrave氏が2008年に作った短編アニメ『Last Resort』。 主人公の男性はLast Resortという化け物だらけのモーテルに泊まることになる。部屋のトイレから手が出てきたため、主人公は仕方なく公衆トイレに向かうがどこの個室にも同じ男が現れ…… グロ、嘔吐、ビックリ要素があるため注意。 また、同作者は他にもビックリ要素があるアニメ(『Man Spaghetti』等)を多くYouTubeに投稿している。 作者が動画を非公開にした(もしくは国がブロックした)ためYoutubeでは閲覧できないが、 Last Resort (by Felix Colgrave)と動画検索してヒットするvk.comというロシア語のサイトにて閲覧可能。 分類:グロ ホラー ビックリ 汚物 危険度:3 コメント グロとびっくりが同時にいきなり来るのかな?それはやめてほしい⋯ -- Suzuneレミフラ (2018-12-07 20 49 54) コメント削除済み ごめんなさい、正直SDVXの曲のほう思い出してしまいました。Hmm...とにかく結構ヤバそうな作品というのは分かります。 -- Mario Party Tanoshii (2020-02-15 18 42 26) 男指四本しかなくて草 -- 検いけ愛好家 (2020-03-15 03 39 00) ↑D社リスペクトやろ(適当) -- 名無しさん (2020-05-10 05 08 13) ↑あっ そっか() -- 自称愛好家 (2020-06-27 11 59 54) 中盤に一瞬出てきた画像が不気味すぎる... -- ゲーム太郎 (2022-01-29 19 05 32) 海外アニメ指4本とか普通なのにまだバカにするヤツいるんだ(2年前とはいえ) -- ドナルドのウワサファン (2022-05-08 07 50 03) これでバカにしてるは過剰すぎて草 -- 名無しさん (2022-08-20 23 13 33) コナミの某音ゲーにも同名の曲があるからそっちを調べる人は注意した方がいい。 -- 疾風怒濤 (2024-02-09 18 10 50) 名前 コメント
https://w.atwiki.jp/elvis/pages/1158.html
Postmortem Patricia Daniels Cornwell At Risk Patricia Daniels Cornwell From Potter's Field Patricia Daniels Cornwell Book of the Dead Patricia Daniels Cornwell Portrait of a Killer Jack the Ripper-- Case Closed (Berkley True Crime) Patricia Daniels Cornwell Food to Die for Secrets from Kay Scarpetta's Kitchen Patricia Daniels CornwellMarlene Brown Cruel And Unusual (Kay Scarpetta Mysteries (Paperback)) Patricia Daniels Cornwell Unnatural Exposure Patricia Daniels Cornwell All That Remains (Kay Scarpetta Mysteries (Paperback)) Patricia Daniels Cornwell At Risk Patricia Daniels Cornwell The Patricia Cornwell Audio Treasury Body of Evidence And Post Mortem Patricia Daniels CornwellLindsay Crouse? Trace (Kay Scarpetta Mysteries (Paperback)) Patricia Daniels Cornwell Blow Fly Patricia Daniels Cornwell At Risk Patricia Daniels CornwellKate Reading? The Last Precinct Patricia Daniels Cornwell Black Notice Patricia Daniels Cornwell Point of Origin Patricia Daniels Cornwell Predator Patricia Daniels Cornwell The Body Farm Patricia Daniels Cornwell Predator (Kay Scarpetta Mysteries (Audio)) Patricia Daniels CornwellKate Reading? Cause of Death Patricia Daniels Cornwell El Cuerpo Del Delito/body of Evidence (Punto de Lectura) Patricia Daniels CornwellMercedes Nunez? Predator Patricia Daniels CornwellCristina Martin? La Isla De Los Perros/island of Dogs (Punto de Lectura) Patricia Daniels Cornwell La Isla De Los Perros Patricia Daniels Cornwell La Mosca De La Muerte Patricia Daniels Cornwell La Huella / Trace (La Trama Series) Patricia Daniels Cornwell Post Mortem/postmortem (Punto de Lectura) Patricia Daniels Cornwell Mosca De La Muerte / Blow Fly (La Trama Series / the Plot Series) Patricia Daniels CornwellLaura Paredes? La Huella / Trace (Kay Scarpetta Mysteries (Paperback)) Patricia Daniels Cornwell Retrato De Un Asesino Jack el Destripador - Caso Cerrado / Portrait of a Killer Jack the Ripper - Case Closed Jack El Destripador Caso Cerrado Patricia Daniels Cornwell Unnatural Exposure Patricia Daniels CornwellC. J. Critt? El Cuerpo Del Delito Patricia Daniels Cornwell Ultimo Intento/ The last precinct Patricia Daniels CornwellNora Watson? Southern Cross (Wheeler Large Print Book Series) Patricia Daniels Cornwell Southern Cross (Wheeler Large Print Book Series (Cloth)) Patricia Daniels Cornwell Codigo Negro Patricia Daniels CornwellNora Watson? Cause of Death Patricia Daniels CornwellC. J. Critt? Sangre En Central Park Patricia Daniels Cornwell Acecho Virtual Patricia Daniels CornwellNora Watson? Punto De Origen Patricia Daniels CornwellNora Watson? Cruel Unusual Patricia Daniels Cornwell Cause of Death Patricia Daniels CornwellBlair Brown? Postmortem (Kay Scarpetta Mysteries (Library)) Patricia Daniels Cornwell Point of Origin Patricia Daniels Cornwell Postmortem (Kay Scarpetta Mysteries (Paperback)) Patricia Daniels Cornwell Body of Evidence Patricia Daniels Cornwell The Body Farm Patricia Daniels Cornwell The Body Farm Patricia Daniels Cornwell From Potter's Field Patricia Daniels Cornwell Cause of Death Patricia Daniels Cornwell Unnatural Exposure Patricia Daniels Cornwell All That Remains Patricia Daniels Cornwell Cause of Death Patricia Daniels CornwellKate Reading? Unnatural Exposure Patricia Daniels CornwellBlair Brown? Unnatural Exposure Patricia Daniels CornwellKate Reading? Postmortem Patricia Daniels Cornwell All That Remains (Kay Scarpetta Mysteries (Hardcover)) Patricia Daniels Cornwell All That Remains Patricia Daniels Cornwell Cruel Unusual Patricia Daniels Cornwell The Body Farm Patricia Daniels Cornwell From Potter's Field Patricia Daniels Cornwell Postmortem Patricia Daniels Cornwell Body of Evidence Patricia Daniels CornwellLindsay Crouse? Blow Fly (A Kay Scarpetta Novel) Patricia Daniels Cornwell Trace (A Scarpetta Novel) Patricia Daniels Cornwell Predator Patricia Daniels Cornwell At Risk (Large Print Press) Patricia Daniels Cornwell Dossier Benton Patricia Daniels CornwellHelene Narbonne? Die Tote Ohne Namen Patricia Daniels Cornwell Die Hornisse Patricia Daniels Cornwell Brandherd Patricia Daniels CornwellKarin Kersten? Scarpetta's Winter Table Patricia Daniels Cornwell Isle of Dogs (Wheeler Large Print Press (large print paper)) Patricia Daniels Cornwell Cause of Death Patricia Daniels CornwellC. J. Critt? Postmortem Patricia Daniels CornwellLindsey Crouse? Cruel Unusual Patricia Daniels CornwellKate Burton? Body of Evidence Patricia Daniels Cornwell All That Remains Patricia Daniels Cornwell Cruel and Unusual Patricia Daniels Cornwell Body of Evidence Patricia Daniels Cornwell All That Remains Patricia Daniels Cornwell Unnatural Exposure Patricia Daniels CornwellC. J. Critt? Point of Origin (Thorndike Large Print General Series) Patricia Daniels Cornwell Postmortem Patricia Daniels Cornwell The Scarpetta Collection Postmortem and Body of Evidence Patricia Daniels Cornwell The Scarpetta Collection All That Remains and Cruel Unusual Patricia Daniels Cornwell Body of Evidence (Kay Scarpetta Mysteries (Paperback)) Patricia Daniels Cornwell From Potter's Field Patricia Daniels Cornwell The Body Farm Patricia Daniels CornwellJill Eikenberry? From Potter's Field Patricia Daniels Cornwell The Body Farm Patricia Daniels CornwellJill Eikenberry? Cause of Death (Paragon Softcover Large Print Books) Patricia Daniels Cornwell Cruel and Unusual Patricia Daniels CornwellLorelei King? From Potter's Field (Thorndike Core) Patricia Cornwell? All That Remains Patricia Daniels CornwellLorelei King? Hornet's Nest (Paragon Softcover Large Print Books) Patricia Daniels Cornwell Post-Mortem Patricia Daniels Cornwell Isle of Dogs (Windsor Selection) Patricia Daniels Cornwell Blow Fly (Windsor Selection) Patricia Daniels Cornwell Isle of Dogs (Paragon Softcover Large Print Books) Patricia Daniels Cornwell Patricia Cornwell - Three Complete Novels Postmortem, Body of Evidence, All That Remains Patricia Daniels Cornwell The Body Farm (G K Hall Large Print Book (Cloth)) Patricia Daniels Cornwell The Body Farm (G K Hall Large Print Book Series (Paper)) Patricia Daniels Cornwell A Time for Remembering The Story of Ruth Bell Graham Patricia Daniels Cornwell From Potter's Field (Thorndike Press Large Print Paperback Series) Patricia Daniels Cornwell Cause of Death (G K Hall Large Print Book Series (Cloth)) Patricia Daniels Cornwell Hornet's Nest (Thorndike Press Large Print Paperback Series) Patricia Daniels Cornwell Unnatural Exposure (G K Hall Large Print Book Series (Cloth)) Patricia Daniels Cornwell Unnatural Exposure (G K Hall Large Print Book Series (Paper)) Patricia Daniels Cornwell Ruth, a Portrait The Story of Ruth Bell Graham (G K Hall Large Print Inspirational Series) Patricia Daniels Cornwell Black Notice Patricia Daniels Cornwell Point of Origin (Thorndike Large Print Basic Series) Patricia Daniels Cornwell LA Jota De Corazones Patricia Daniels CornwellJordi Mustieles Isle of Dogs (Thorndike Press Large Print Basic Series) Patricia Daniels Cornwell Blow Fly (Thorndike Press Large Print Basic Series) Patricia Daniels Cornwell Trace (Thorndike Press Large Print Basic Series) Patricia Daniels Cornwell Predator (Thorndike Press Large Print Basic Series) Patricia Daniels Cornwell At Risk (Thorndike Press Large Print Basic Series) Patricia Daniels Cornwell Book of the Dead (Thorndike Press Large Print Basic Series) Patricia Daniels Cornwell Cruel and Unusual (G K Hall Large Print Book Series (Cloth)) Patricia Daniels Cornwell Postmortem Patricia Daniels Cornwell Body of Evidence Patricia Daniels Cornwell Point of Origin Patricia Daniels Cornwell Postmortem Patricia Daniels CornwellLindsay Crouse? Body of Evidence Patricia Daniels CornwellLindsay Crouse? Predator (Kay Scarpetta Mysteries (Audio)) Patricia Daniels CornwellMary Stuart Masterson? Book of the Dead Patricia Daniels Cornwell The Patricia Cornwell Audio Treasury All That Remains And Cruel And Unusual (Kay Scarpetta Mysteries (Audio)) Patricia Daniels CornwellKate Burton? Trace (Kay Scarpetta Mysteries (Audio)) Patricia Daniels Cornwell Trace (Kay Scarpetta Mysteries (Audio)) Patricia Daniels Cornwell Trace A Scarpetta Novel (Kay Scarpetta Mysteries (Audio)) Patricia Daniels CornwellKate Reading? Blow Fly (Kay Scarpetta Mysteries (Audio)) Patricia Daniels CornwellCarolyn McCormick? Blow Fly (Kay Scarpetta Mysteries (Audio)) Patricia Daniels CornwellCarolyn McCormick? Body of Evidence Patricia Daniels Cornwell Book of the Dead Patricia Daniels Cornwell Untitled Patricia Daniels Cornwell Point of Origin Patricia Daniels CornwellKate Reading? Black Notice (Random House Large Print) Patricia Daniels Cornwell The Last Precinct (Random House Large Print) Patricia Daniels Cornwell Black Notice Patricia Daniels Cornwell Postmortem Patricia Daniels Cornwell Black Notice Patricia Daniels CornwellKate Reading? All That Remains (Kay Scarpetta Mysteries (Paperback)) Patricia Daniels Cornwell Cruel Unusual (Kay Scarpetta Mysteries (Paperback)) Patricia Daniels Cornwell Ruth, a Portrait The Ruth Bell Graham Story Patricia Daniels Cornwell Ruth, a Portrait The Story of Ruth Bell Graham Patricia Daniels Cornwell Cause of Death Patricia Daniels Cornwell Cause of Death Patricia Daniels Cornwell Hornet's Nest Patricia Daniels Cornwell Unnatural Exposure Patricia Daniels Cornwell Unnatural Exposure Patricia Daniels Cornwell Point of Origin Patricia Daniels Cornwell Point of Origin Patricia Daniels Cornwell Southern Cross Patricia Daniels Cornwell Southern Cross Patricia Daniels CornwellRoberta Maxwell? Black Notice Patricia Daniels Cornwell Black Notice Patricia Daniels CornwellRoberta Maxwell? Point of Origin Patricia Daniels CornwellJoan Allen? The Last Precinct Patricia Daniels CornwellRoberta Maxwell? Black Notice Patricia Daniels Cornwell Unnatural Exposure Patricia Daniels Cornwell The Last Precinct Patricia Daniels Cornwell The Last Precinct Patricia Daniels CornwellKate Reading? Portrait of a Killer Jack the Ripper--Case Closed Patricia Daniels CornwellKate Burton? Last Precinct Patricia Daniels Cornwell Isle of Dogs Patricia Daniels Cornwell Isle of Dogs Patricia Daniels CornwellBecky Ann Baker? Food to Die for Secrets from Kay Scarpetta's Kitchen Patricia Daniels CornwellMarlene Brown Portrait of a Killer Jack the Ripper--Case Closed Patricia Daniels Cornwell Body Farm Patricia Daniels Cornwell Portrait of a Killer Jack the Ripper--Case Closed Patricia Daniels CornwellKate Burton? Portrait of a Killer Jack the Ripper--Case Closed Patricia Daniels CornwellKate Reading? Last Precinct Patricia Daniels Cornwell Blow Fly (Cornwell, Patricia Daniels) Patricia Daniels Cornwell Blow Fly Patricia Daniels CornwellCarolyn McCormick? Blow Fly Patricia Daniels Cornwell Trace (Kay Scarpetta Mysteries (Hardcover)) Patricia Daniels Cornwell Coroner's Journal Stalking Death in Louisiana Patricia Daniels CornwellLouis, M.D. Cataldie? Predator (Kay Scarpetta Mysteries (Hardcover)) Patricia Daniels Cornwell Untitled Patricia Daniels Cornwell Life's Little Fable (Picture Books) Patricia Daniels CornwellBarbara Leonard Gibson? Isle of Dogs Patricia Daniels CornwellBecky Ann Baker? From Potter's Field Patricia Daniels Cornwell The Body Farm Patricia Daniels Cornwell Hornet's Nest Patricia Daniels Cornwell Portrait of a Killer Jack the Ripper Case Closed Patricia Daniels CornwellKate Reading? Black Notice International Edition Patricia Daniels Cornwell Postmortem Patricia Daniels CornwellLindsay Crouse? Postmortem Patricia Daniels CornwellC. J. Critt? Point of Origin International Edition Patricia Daniels Cornwell Southern Cross Patricia Daniels Cornwell Southern Cross Patricia Daniels Cornwell The Patricia Cornwell Patricia Daniels CornwellKate Burton?Lindsay Crouse? Body of Evidence Patricia Daniels CornwellC. J. Critt? Isle of Dogs Patricia Daniels Cornwell Coroner's Journal Forensics And the Art of Stalking Death Patricia Daniels CornwellLouis, M.D. Cataldie? Isle of Dogs Patricia Daniels Cornwell Cruel and Unusual Patricia Daniels CornwellC. J. Critt? All That Remains Patricia Daniels CornwellC. J. Critt? The Body Farm Patricia Daniels CornwellKate Reading? All That Remains Patricia Daniels CornwellDonada Peters? Portrait of a Killer Jack the Ripper - Case Closed Patricia Daniels Cornwell Isle of Dogs Patricia Daniels CornwellMichele Hall? Cause of Death Patricia Daniels Cornwell Black Notice Patricia Daniels Cornwell Isle of Dogs Patricia Daniels CornwellMichele Hall? Trace (Kay Scarpetta Mysteries (Audio)) Patricia Daniels Cornwell Cause of Death (Windsor Selections S) Patricia Daniels Cornwell From Potter's Field Patricia Daniels CornwellBlair Brown? Body of Evidence Patricia Daniels CornwellLorelei King? Portrait of a Killer Jack the Ripper--Case Closed (Windsor Selection) Patricia Daniels Cornwell Portrait of a Killer Jack the Ripper, Case Closed (Wheeler Large Print Book Series) Patricia Daniels Cornwell Portrait of a Killer Jack the Ripper--Case Closed Patricia Daniels Cornwell Point of Origin (Paragon Softcover Large Print Books) Patricia Daniels Cornwell Unnatural Exposure (Windsor Selections) Patricia Daniels Cornwell Anatomia De UN Crimen Patricia Daniels Cornwell A Time for Remembering Patricia Daniels Cornwell Body of Evidence (G.K. Hall Large Print Mystery Collection) Patricia Daniels Cornwell Postmortem (G.K. Hall Large Print) Patricia Daniels Cornwell All That Remains A Novel (Gk Hall Large Print Book Series) Patricia Daniels Cornwell Hornet's Nest Patricia Daniels CornwellChris Sarandon? Postmortem Patricia Daniels Cornwell Unnatural Exposure (Paragon Softcover Large Print Books) Patricia Daniels Cornwell Blow Fly Patricia Daniels Cornwell Isle of Dogs (Thorndike Paperback Bestsellers) Patricia Daniels Cornwell Predator Patricia Daniels Cornwell Point of Origin (Windsor Selections) Patricia Daniels Cornwell Hornet's Nest (Windsor Selections) Patricia Daniels Cornwell The Last Precinct Patricia Daniels CornwellRoberta Maxwell? Hornet's Nest (G K Hall Large Print Book Series) Patricia Daniels Cornwell An Uncommon Friend The Authorized Biography of Ruth Bell Graham Patricia Daniels Cornwell Portrait of a Killer Patricia Daniels Cornwell Isle of Dogs Patricia Daniels CornwellMichele Hall? Portrait of a Killer Jack the Ripper - Case Closed Patricia Daniels Cornwell Una Muerte Sin Nombre Patricia Daniels Cornwell Blow Fly Patricia Daniels Cornwell The Last Precinct Patricia Daniels Cornwell Black Notice Patricia Daniels Cornwell Predator Patricia Daniels Cornwell Isle of Dogs Patricia Daniels Cornwell Blow Fly Patricia Daniels Cornwell Blow Fly Patricia Daniels CornwellCarolyn McCormick? The Last Precinct Patricia Daniels Cornwell Patricia Cornwell Kay Scarpetta Patricia Daniels Cornwell Ugly Ways Patricia Daniels CornwellTina McElroy Ansa? Black Notice Patricia Daniels Cornwell Portrait of a Killer Patricia Daniels Cornwell Isle of Dogs Patricia Daniels Cornwell Trace Patricia Daniels Cornwell Predator 24-Copy Floor Display Patricia Daniels Cornwell Causa De Muerte Patricia Daniels Cornwell Unnatural Exposure Patricia Daniels Cornwell Trace Patricia Daniels Cornwell
https://w.atwiki.jp/oper/pages/1649.html
ATTO QUARTO Parte Prima (Sala del castello dei Malatesta a Rimini Appare una sala ottagona, di pietra bigia, con cinque de suoi lati in prospetto. In alto su la nudità della pietra, ricorre un fregio di liocorni in campo d oro. Nella parete di fondo è un finestrone invetriato che guarda le montagne, fornito di sedili nello strombo. Nella parete che con quella fa angolo obliquo, a destra, è un usciolo ferrato per ove si discende alle prigioni sotterranee. Contro la corrispondente parete, a sinistra, è una panca con alta spalliera, dinanzi a cui sta una tavola lunga e stretta, apparecchiata di cibi e di vini. In ciascuna delle altre due pareti a rimpetto è un uscio; il sinistro, prossimo alla mensa, conduce alle camere di Francesca; il destro, ai corridoi e alle scale. Torno torno sono distribuiti torcieri di ferro; ai beccatelli sono appesi budrieri, corregge, turcassi, pezzi d armatura diverse, e poggiate armi in asta; picche, bigordi, spuntoni, verruti, mannaie, mazzafrusti) Scena Prima (Si vede Francesca seduta nel vano nel finestrone, e Malatestino dall Occhio in piedi davanti a lei) ▼FRANCESCA▲ Perchè tanto sei strano? Avido d ogni sangue tu sei, sempre in agguato, Nemico a tutti. In ogni tua parola È una minaccia oscura. Dove nascesti? Non ti diede latte la tua madre? E cosi giovine sei! ▼MALATESTINO▲ Tu m aizzi. Il pensiero Di te m aizzi l animo, continuamente. Sei l ira mia. (Francesca si leva ed esce dal vano della finestra come per sfuggire ad un insidia. Ella rimane presso il muro, ove brillano le armi in asta, ordinate) Ti stringerò ti stringerò alfine! (Francesca, ritraendosi lungo il muro, giunge all usciolo ferrato cui dà le spalle) ▼FRANCESCA▲ Non mi toccare, forsennato, o chiamo Il tuo fratello. Vattene! Ho pietà Di te. Sei un fanciullo perverso. ▼MALATESTINO▲ Chi vuoi tu chiamare? ▼FRANCESCA▲ Il tuo fratello. ▼MALATESTINO▲ Quale! (Francesca sussulta, udendo gingere dal profondo un grido attraverso la porta ov ella è addossata) ▼FRANCESCA▲ Chi grida? Hai udito? ▼MALATESTINO▲ Uno che deve morire. ▼FRANCESCA▲ Ah, non posso più udirlo! Anche la notte Urla, urla come un lupo; E giunge l urlo fino alla mia stanza. ▼MALATESTINO▲ Ascolta me! Giovanni Parte a vespro per la podesteria Di Pesaro. Tu gli hai apparecchiato Il viatico. Ascolta. Io posso dargli Un ben altro viatico… ▼FRANCESCA▲ Che intendi? Che intendi? Tu mi fai minaccia? O trami Un tradimento contro il tuo fratello? ▼MALATESTINO▲ Tradimento! Io credea, Mia cognata, che tal parola ardesse Le vostre labbra; e veggo le vostre labbra immuni, Ma un poco smorte. Il mio giudizio errò… (S ode di nuovo l urlo del prigioniero) ▼FRANCESCA▲ (tremante di orrore) Ah, come urla! Come urla! Chi lo tormenta? Quale strazio nuovo Hai trovato per lui? Toglilo dal tormento! Non voglio udirlo più. ▼MALATESTINO▲ Ecco, vado. Farò che voi abbiate Una notte tranquilla, il più profondo sonno, senza terrore, poi che stanotte dormirete sola… (Egli si accosta alla parete e sceglie tra le armi ordinateuna mannarina) ▼FRANCESCA▲ Che fai, Malatestino? ▼MALATESTINO▲ Giustiziere mi faccio, Per vostra volontà, mia cognata. (Esamina il filo dell acciaro; poi apre la porta ferrata il cui vano appare nero di tenebra) ▼FRANCESCA▲ Tu vai per ucciderlo? Troppo Ti pare aver dimorato, ah feroce! ▼MALATESTINO▲ Francesca, ascolta, Ascolta! Che la tua mano mi tocchi, Che i tuoi capelli si pieghino ancora Su la mia febbre, e… (S ode più lungo l urlo di sotterra) ▼FRANCESCA▲ Orrore! Orrore! (Ella si ritrae nel vano della finestra, si siede, e poggiati i cubiti su le ginocchia, pone la testa fra le palme, fissa) ▼MALATESTINO▲ (bieco) Tal sia di voi. (Egli strappa da un torciere la torcia. Posa la mannaia a terra, prende l acciarino, lo batte e accende la torcia) O cognata, buon vespro! (La donna resta immobile, come se non udisse. Egli raccatta l arme ed entra nel buio, col suo tacito passo felino, tenendo nella sinistra mano la torcia ardente. Scompare. La piccola porta rimane aperta. Francesca si leva a guarda per entro al vano dileguarsi il bagliore. Subitamente corre alla soglia e chiude rabbrividendo. L uscio ferrato stride, nel silenzio. Ella si volge e fa qualche passo lento, a capo chino, come gravata da un grave peso) ▼FRANCESCA▲ (sommessamente, entro di sè) Il più profondo sonno! Scena Seconda (Lo Sciancato entra tutto in arme. Scorge la sua donna, e va a lei) ▼GIANCIOTTO▲ Mia cara donna, voi m attendevate? Perchè tremate e siete così smorta? (Egli le prende le mani) Gelida siete di paura. Perchè? ▼FRANCESCA▲ Malatestino era da poco entrato quando udì Gridare il prigioniero; E, nel vedermi sbigottita, Fu preso d ira e si precipitò Per quella porta alla prigione, armato D una mannaia, risoluto a ucciderlo. Feroce Egli è, quel fratel vostro, mio signore, E non m ama. ▼GIANCIOTTO▲ Perchè or dite che non v ama? ▼FRANCESCA▲ Non so. Mi sembra. ▼GIANCIOTTO▲ Forse vi dimostrò mal animo? ▼FRANCESCA▲ Egli è un fanciullo; e, come Il giovane mastino, Ha bisogno di mordere… Venite. Signore, a ristorarvi Prima di mettervi a cavallo. ▼GIANCIOTTO▲ Forse Malatestino… ▼FRANCESCA▲ Via, perchè pensate A quel che dissi leggermente? Venite a ristorarvi. Prenderete la via della marina? (Gianciotto è pensoso, mentre segue Francesca verso la tavola apparecchiata. Si toglie il bacinetto, si sfibbia la gorgiera, e dà gli arnesi alla donna che li depone su una scranna con atti di subitanea grazia favellando) Cavalcherete sotto la frescura. Innanzi mezzanotte nascerà La Luna. Quando giungerete a Pesaro, Messere il Podestà? ▼GIANCIOTTO▲ Domani in su la terza. (Egli si sfibbia il cingolo che sostiene lo stocco, e la donna lo riceve) ▼FRANCESCA▲ E gran tempo dimorerete, senza tornare? (S ode il grido terribile di Montagna salire di sotterra. Francesca trasale e lascia cadere lo stocco, che esce dalla guaina) ▼GIANCIOTTO▲ È fatto. Non vi sbigottite, Donna. Il silenzio viene. Dio si prenda così Tutte le teste dei nemici nostri. (S ode battere alla piccola porta ferrata. Francesca balza in piedi, getta lo stocco su la mensa, e si volge per uscire) ▼FRANCESCA▲ Torna Malatestino. Io non voglio vederlo. ▼LA VOCE DI MALATESTINO▲ Chi ha chiuso? Cognata, siete là? M avete chiuso? (Batte più forte col piede) ▼GIANCIOTTO▲ Aspetta, aspetta, che t apro. ▼LA VOCE DI MALATESTINO▲ Ah, Giovanni! Aprimi, che ti porto un buon frutto maturo pel tuo viatico; Un fico settembrino. E come pesa! Affrettati! (Lo Sciancato va ad aprire. Francesca segue con gli occhi per qualche attimo il passo di lui claudicante; poi si ritrae verso la porta che conduce alle sue stanze. Esce) ▼GIANCIOTTO▲ Ecco, vengo. Scena Terza (Gianciotto apre ed appare sulla soglia angusta Malatestino tenendo nella sinistra mano la torcia accesa e reggendo, per il cappio di una legatura di corda, la testa di Montagna avviluppata in un drappo) ▼MALATESTINO▲ (porgendo la torcia al fratello) Tieni, fratello spegnila. (Gianciotto spegne la fiamma stridula soffocandola sotto la pianta del piede) Era teco la tua moglie? ▼GIANCIOTTO▲ (rudemente) Era meco. Che vuoi da lei? ▼MALATESTINO▲ Tu sai dunque che sia Questo frutto ch io porto alla tua mensa? ▼GIANCIOTTO▲ Non hai temuto di disobbedire al padre? ▼MALATESTINO▲ Senti come pesa! Senti! (Egli porge il cappio allo Sciancato; il quale la prende a prova, e poi lascia cadere il viluppo che fa un tonfo sordo sul pavimento) Fa caldo! (Si asciuga la fronte sudata. Gianciotto è di nuovo seduto a mensa) Su, dammi da bere. (Egli tracanna una coppa che è già piena. Gianciotto è cupo in sembiante e mastica in silenzio, a capo chino, senza inghiottire il boccone, muovendo la mascella come il bue che ruguma. L uccisore di Montagna si siede là dov era seduta Francesca. Il viluppo sanguinoso è immobile sul pavimento. Pel finestrone vi vede il sole calare sopra l Appennino affocando le vette a le nuvole) Sei crucciato? Non ti crucciare meco, Giovanni. Io ti son fido. Tu ti chiami Gianciotto Et io son quel dall Occhio… (Si tace un instante, perfidamente) Ma Paolo è il Bello! (Gianciotto leva il capo e fissa gli occhi in faccia all giovinetto. Nel silenzio s ode tintinnire lo sperone al piede ch egli agita sul pavimento) ▼GIANCIOTTO▲ Ciarliero sei divenuto anche tu. (Malatestino fa l atto di versarsi altro vino. Il fratello gli trattiene il polso) Non bere. Ma rispondimi. Che cosa Hai tu fatto a Francesca? ▼MALATESTINO▲ Io? Che ti disse mai ella? ▼GIANCIOTTO▲ Hai mutato di colore. ▼MALATESTINO▲ Che mai tu disse? ▼GIANCIOTTO▲ Ma rispondimi! ▼MALATESTINO▲ (simulando di smarrirsi) Io… non posso risponderti. ▼GIANCIOTTO▲ Bada, Malatestino! Guai a chi tocca la mia donna! ▼MALATESTINO▲ (con voce sorda e ciglio basso) E se il fratello vede che taluno Tocca la donna del fratello, e n ha Sdegno, e s adopra perchè l onta cessi, Dimmi, pecca egli? E se, per questo, accusato è d avere Contro alla donna mal animo, dimmi Giusta è l accusa? (Gianciotto sobbalza terribile, ed alza i pugni come per schiacciare il giovinetto. Ma si contiene le braccia gli ricadono) ▼GIANCIOTTO▲ Malatestino, castigo d inferno, Se non vuoi ch io ti strappi L altr occhio per cui l anima tua bieca Offende il mondo, parla! (Malatestino s alza e va, col suo tacito passo felino, alla porta che è presso la tavola. Sta in ascolto per alcuni attimi; poi apre l uscio repentinamente, con un gesto rapidissimo, e guata. Non scopre nessuno. Torna a porsi di contro al fratello) Parla! ▼MALATESTINO▲ Non ti stupisti quando taluno, che partitosi era In dicembre, improvviso abbandonò L ufficio del Comune Et a febbraio era già di ritorno? (S ode scricchiolare una delle coppe d argento, che si schiaccia nel pugno dello Sciancato) ▼GIANCIOTTO▲ Paolo? No, No! Non è. (Egli si leva in piedi, si toglie dalla tavola; ed erra per la stanza, torvo, con lo sguardo annebbiato. Urta a caso contro i viluppo funebre. Va verso il finestrone le cui vetrate lampeggiano nel tramonto afoso. Si siede sul sedile e si prende la testa fra le mani come per raccogliere il pensiero in un punto. Malatestino intanto gioca con lo stocco, sguainando a mezzo e ringuainando) Malatestino. Vieni. (Il giovinetta si accosta, leggiero e presto, senza alcun strepito, quasi abbia i piedi fasciati di feltro. Gianciotto lo avviluppa con le braccia, lo serra fra le sue ginocchia, armate, gli parla con l alito contro l alito) Sei certo? L hai veduto? ▼MALATESTINO▲ Sì. ▼GIANCIOTTO▲ Come? Quando? ▼MALATESTINO▲ Più volte entrare… ▼GIANCIOTTO▲ Entrare dove? ▼MALATESTINO▲ Entrare nella camera… ▼GIANCIOTTO▲ E poi? Non basta. Egli è Cognato. Intrattenersi può. ▼MALATESTINO▲ Di notte. Non mi far male, per Dio! Non mi stringere così Lasciami! (Egli si divincola, pieghevole) ▼GIANCIOTTO▲ Ho udito bene? Tu hai detto… Ripeti! ▼MALATESTINO▲ Sì, di notte, di notte l ho veduto. ▼GIANCIOTTO▲ Ti fiacco le reni, se tu menti. ▼MALATESTINO▲ Di notte entrare, all alba escire. Vuoi tu vedere e toccare? ▼GIANCIOTTO▲ Bisogna, se ami scampare dalla mia tanaglia Mortale. ▼MALATESTINO▲ Vuoi stanotte? ▼GIANCIOTTO▲ Voglio! Parte Seconda (Riappare le camera adorna, con il letto incortinato, con la tribuna dei musici, col leggio che regge il libro chiuso. Quattro torchi di cera ardono su uno dei candelieri di ferro; due doppieri ardono sul deschetto. Le vetrate della finestra sono aperte alla notte serena. Sul davanzale è il testo del basilico; e accanto è un piatto dorato, pieno di grappoli d uva novella) Scena Prima (Si vede Francesca, per mezzo alle cortine disgiunte, supina sul letto ove s è distesa senza spogliarsi. Le donne, bianco vestite, avvolte il viso di leggere bende bianche, sono sedute su le predelle basse; e parlano sommessamente per non destare la dama. Presso di loro, su uno scannello, sono posate quattro lampadette d argento spente) ▼ADONELLA▲ L ha colto il sonno. Dorme. ▼BIANCAFIORE▲ Sì dorme. Ah, com è bella! Questa notte Madonna non ci fa cantare. ▼ALTICHIARA▲ È stanca. ▼ADONELLA▲ Il prigioniero non urla più. ▼GARSENDA▲ Messer Malatestino gli ha tagliata la testa. ▼ALTICHIARA▲ Dici il vero? ▼GARSENDA▲ Si, oggi, innanzi vespro. ▼ALTICHIARA▲ Come lo sai? ▼GARSENDA▲ Me l ha detto Smaragdi. ▼ADONELLA▲ Ora cavalcano per la marina, Sotto le stelle, con quella testa mozza! ▼GARSENDA▲ Ah, si respira in questa casa, Or che se ne sono iti lo zoppo e l orbo! Scena Seconda (Francesca getta un grido di spavento, balza dal letto e fa l atto di fuggire come inseguita selvaggiamente, agitando le mani su i fianchi come per liberarsi dalla presa) ▼FRANCESCA▲ Oh! No, no! Non son io! Non son io! Ahi! Ahi! M azzannano, aiuto! Mi strappano il cuore, aiutami, Paolo! (Ella sussulta, s arresta e torna in sè, pallida, affannata, mentre le donne le sono intorno sbigo ttite a confortarla) ▼GARSENDA▲ Madonna, Madonna, noi siamo qui. Vedete, Madonna, siamo noi. ▼ALTICHIARA▲ Non vi prendete spavento. ▼ADONELLA▲ Non c è nessuno. Siamo noi qui. Nessuno vi fa male, Madonna. ▼FRANCESCA▲ Che ho detta? Ho chiamato? Che ho fatto, mio Dio? ▼ADONELLA▲ Avete fatto qualche sogno tristo, Madonna. ▼GARSENDA▲ Ora è finito. Siamo noi qui. Tutto è in pace. ▼FRANCESCA▲ È tardi? ▼GARSENDA▲ Saranno forse quattr ore di notte. ▼ADONELLA▲ Volete, Madonna, acconciarvi il capo per la notte? ▼FRANCESCA▲ No, non ho più sonno. Aspetterò. ▼GARSENDA▲ Sciogliervi i calzaretti? ▼ADONELLA▲ Profumarvi? ▼FRANCESCA▲ No, voglio rimaner così. Non ho più sonno. Andate, andate. Intanto io leggerò. Togli un doppiere, Garsenda. Ora andate. Tutte bianche siete! (Francesca apre il libro. Ciascuna delle bianco vestite toglie la sua lampadetta d argento sospesa a uno stelo uncinato. Donella per la prima va verso l alto candeliere e sollevandosi su la punta dei piedi, accende il lucignolo a uno dei torchi, S inchina ed esce, mentre Francesca la segue con gli occhi. Garsenda fa il medesimo atto. Altichiara fa il medesimo. Escono tutti. Ultima resta Biancofiore; ed ella anche fa l atto d accendere la sua lampada; ma com è più piccola delle altre, non giunge alla fiammella del torchio) ▼FRANCESCA▲ O Biancofiore, piccola tu sei! Non arrivi ad accendere la tua lampadetta. Tu sei la più tenera, piccola colomba! (Biancofiore si volge sorridente) Vieni. (La giovine si appressa. Francesca le accarezza i capelli) Come sei bionda! Tu somigli la mia Samaritana, Ti ricordi tu di Samaritana? ▼BIANCAFIORE▲ Sì, Madonna. La sua dolcezza non s oblia. Nel cuore Serbata io l ho, con gli angeli. ▼FRANCESCA▲ Era dolce La mia sorella, è vero, Biancofiore? Ah, s io l avessi meco, se stanotte ella Facesse il suo piccolo letto accanto al mio! ▼BIANCAFIORE▲ Voi piangete, Madonna. ▼FRANCESCA▲ Sùbito sbigottiva anch ella, e udivo Batterle il cuore. E diceva "O sorella Odimi resta ancora con me! Resta Con me, dove nascemmo! Non te n andare! Non m abbandonare!" ▼BIANCAFIORE▲ O Madonna, Madonna, il cuore mi passate, quale malinconia vi tiene? ▼FRANCESCA▲ Va, non piangere! Tenera sei. Accendi la tua lampada E vattene con Dio. (Biancofiore accende il lucignolo al doppiere, e si china a baciare le mani di Francesca) Via, non piangere. Passano i pensieri Tristi. Tu canterai domani. Va. (La giovine si volge verso la porta e cammina lentamente) ▼BIANCAFIORE▲ Dio vi guardi, Madonna! Scena Terza (S ode il rumore dell uscio che si richiude. Francesca, rimasta sola, muove qualche passo verso la portiera si sofferma, in ascolto) ▼FRANCESCA▲ E così vada s è pur mio destino! (Trasale udendo battere leggermente alla porta. Spegne col soffio il doppiere; va anelante; chiama sommessa) O Smaragdi! O Smaragdi! ▼LA VOCE DI PAOLO▲ Francesca! (Ella apre con un gesto veemente. Con l anelito della sete ella si getta nelle braccia dell amante) Scena Quarta ▼FRANCESCA▲ Paolo! Paolo! ▼PAOLO▲ O mia vita, non fu mai tanto folle Il desiderio mio di te. Sentivo Già venir meno dentro al core gli spiriti Che vivono degli occhi tuoi. La forza Mi si perdeva nella notte, uscitami Dal petto, come un fiume Terribile di sangue fragorosa; E paura ne avea l anima mia. (Più e più volte lei reclinata bacia sui capelli appassionatamente) ▼FRANCESCA▲ Perdonami, perdonami! Un sonno duro più d una percossa Mi spezzò l anima Come uno stelo e parvemi giacere Su le pietre perduta. Perdonami, perdonami, Amico dolce! Risvegliata m hai, Liberata da ogni Angoscia. E non è l alba; Le stelle non tramontano sul mare; La state non è morta; e tu sei mio, Et io son tutta tua, E la gioia perfetta È nell ardore della nostra vita. (L amante la bacia e ribacia insaziabile) ▼PAOLO▲ Rabbrividisci? ▼FRANCESCA▲ Aperta è la porta, e vi passa L alito della notte. Non lo senti? Chiudi la porta. (Paolo chiude la porta) ▼PAOLO▲ Vieni, vieni, Francesca! Ore di gaudì Lunghe ci son davanti. Ti trarrò, ti trarrò dov è l oblio. E la notte et il dì saran commisti Sopra la terra come sopra un solo Origliere. Più non avrà potere Sul desiderio il tempo fatto schiavo. (Egli trae Francesca verso i cuscini di sciamito, presso il davanzale) ▼FRANCESCA▲ Baciami gli occhi, baciami le tempie E le guance e la gola… Tieni, e i posli e le dita… Così… Prendimi l anima e riversala. ▼PAOLO, FRANCESCA▲ Dammi la bocca. Ancora! Ancora! Ancora! (La donna è abbandonata su i guanciali, immemore, vinta. A un tratto, nell alto silenzio, un urto violento scuote l uscio, come se taluno vi dia di petto per abbatterlo. Sbigottiti, gli amanti sobbalzano e si levano) ▼LA VOCE DI GIANCIOTTO▲ Francesca, apri! Francesca! (La donna è impietrata dal terrore. Paolo cerca con gli occhi intorno, tenendo la mano al pugnale. Lo sguardo va al maniglio della cateratta) ▼PAOLO▲ (a bassa voce) Fa cuore! Fa cuore! Io mi getto giù Per quella cateratta, e tu vai ad aprirgli. Ma non tremare! (Egli apre la cateratta. L uscio sembra schiantarsi agli urti iterati. Paolo fa per gettarsi giù, mentre la donna gli obbedisce e va ad aprire vacillando) ▼LA VOCE DI GIANCIOTTO▲ Apri, Francesca, pel tuo capo! Apri! (Aperto l uscio, Gianciotto tutto in arme e coperto di polvere, si precipita nella camera furibondo, cercando con gli occhi il fratello. Subito s accorge che Paolo, stando fuori del pavimento con il capo e le spalle, si divincola ritenuto per la talda della sopravvesta a un ferro de la cateratta. Francesca, a quella vista inattesa, getta un grido acutissimo, mentre lo Sciancato si fa sopra l adultero e lo afferra per i capelli forzandolo a risalire. La donna gli s avventa al viso minacciosa) ▼FRANCESCA▲ Ah lascialo! Lascialo! Me, me prendi! Eccomi! (Il marito lascia la presa. Paolo balza dall altra parte della cateratta e snuda il pugnale. Lo Sciancato indietreggia, sguaina lo stocco e gli si avventa addosso con impeto terrible. Francesca in un baleno si getta tramezzo ai due; ma, come il marito tutto si grava sopra il colpo e non può ritenerlo, ella ha il petto trapassato dal ferro, barcolla, gira su sè stessa volgendosi a Paolo che lascia cadere il pugnale e la riceve tra le braccia) ▼FRANCESCA▲ (morente) Ah, Paolo! (Lo Sciancato per un attimo s arresta, vede la donna stretta al cuore dell amante che con le sue labbra le suggella le labbra spiranti. Folle di dolore e di furore, vibra al fianco del fratello un altro colpo mortale. I due corpi allacciati vacillano accennando di cadere non danno un gemito; senza sciogliersi, piombano sul pavimento. Lo Sciancato si curva in silenzio, piega con pena uno de ginocchi; su l altro spezza lo stocco sanguinoso) ATTO QUARTO Parte Prima (Sala del castello dei Malatesta a Rimini Appare una sala ottagona, di pietra bigia, con cinque de suoi lati in prospetto. In alto su la nudità della pietra, ricorre un fregio di liocorni in campo d oro. Nella parete di fondo è un finestrone invetriato che guarda le montagne, fornito di sedili nello strombo. Nella parete che con quella fa angolo obliquo, a destra, è un usciolo ferrato per ove si discende alle prigioni sotterranee. Contro la corrispondente parete, a sinistra, è una panca con alta spalliera, dinanzi a cui sta una tavola lunga e stretta, apparecchiata di cibi e di vini. In ciascuna delle altre due pareti a rimpetto è un uscio; il sinistro, prossimo alla mensa, conduce alle camere di Francesca; il destro, ai corridoi e alle scale. Torno torno sono distribuiti torcieri di ferro; ai beccatelli sono appesi budrieri, corregge, turcassi, pezzi d armatura diverse, e poggiate armi in asta; picche, bigordi, spuntoni, verruti, mannaie, mazzafrusti) Scena Prima (Si vede Francesca seduta nel vano nel finestrone, e Malatestino dall Occhio in piedi davanti a lei) FRANCESCA Perchè tanto sei strano? Avido d ogni sangue tu sei, sempre in agguato, Nemico a tutti. In ogni tua parola È una minaccia oscura. Dove nascesti? Non ti diede latte la tua madre? E cosi giovine sei! MALATESTINO Tu m aizzi. Il pensiero Di te m aizzi l animo, continuamente. Sei l ira mia. (Francesca si leva ed esce dal vano della finestra come per sfuggire ad un insidia. Ella rimane presso il muro, ove brillano le armi in asta, ordinate) Ti stringerò ti stringerò alfine! (Francesca, ritraendosi lungo il muro, giunge all usciolo ferrato cui dà le spalle) FRANCESCA Non mi toccare, forsennato, o chiamo Il tuo fratello. Vattene! Ho pietà Di te. Sei un fanciullo perverso. MALATESTINO Chi vuoi tu chiamare? FRANCESCA Il tuo fratello. MALATESTINO Quale! (Francesca sussulta, udendo gingere dal profondo un grido attraverso la porta ov ella è addossata) FRANCESCA Chi grida? Hai udito? MALATESTINO Uno che deve morire. FRANCESCA Ah, non posso più udirlo! Anche la notte Urla, urla come un lupo; E giunge l urlo fino alla mia stanza. MALATESTINO Ascolta me! Giovanni Parte a vespro per la podesteria Di Pesaro. Tu gli hai apparecchiato Il viatico. Ascolta. Io posso dargli Un ben altro viatico… FRANCESCA Che intendi? Che intendi? Tu mi fai minaccia? O trami Un tradimento contro il tuo fratello? MALATESTINO Tradimento! Io credea, Mia cognata, che tal parola ardesse Le vostre labbra; e veggo le vostre labbra immuni, Ma un poco smorte. Il mio giudizio errò… (S ode di nuovo l urlo del prigioniero) FRANCESCA (tremante di orrore) Ah, come urla! Come urla! Chi lo tormenta? Quale strazio nuovo Hai trovato per lui? Toglilo dal tormento! Non voglio udirlo più. MALATESTINO Ecco, vado. Farò che voi abbiate Una notte tranquilla, il più profondo sonno, senza terrore, poi che stanotte dormirete sola… (Egli si accosta alla parete e sceglie tra le armi ordinateuna mannarina) FRANCESCA Che fai, Malatestino? MALATESTINO Giustiziere mi faccio, Per vostra volontà, mia cognata. (Esamina il filo dell acciaro; poi apre la porta ferrata il cui vano appare nero di tenebra) FRANCESCA Tu vai per ucciderlo? Troppo Ti pare aver dimorato, ah feroce! MALATESTINO Francesca, ascolta, Ascolta! Che la tua mano mi tocchi, Che i tuoi capelli si pieghino ancora Su la mia febbre, e… (S ode più lungo l urlo di sotterra) FRANCESCA Orrore! Orrore! (Ella si ritrae nel vano della finestra, si siede, e poggiati i cubiti su le ginocchia, pone la testa fra le palme, fissa) MALATESTINO (bieco) Tal sia di voi. (Egli strappa da un torciere la torcia. Posa la mannaia a terra, prende l acciarino, lo batte e accende la torcia) O cognata, buon vespro! (La donna resta immobile, come se non udisse. Egli raccatta l arme ed entra nel buio, col suo tacito passo felino, tenendo nella sinistra mano la torcia ardente. Scompare. La piccola porta rimane aperta. Francesca si leva a guarda per entro al vano dileguarsi il bagliore. Subitamente corre alla soglia e chiude rabbrividendo. L uscio ferrato stride, nel silenzio. Ella si volge e fa qualche passo lento, a capo chino, come gravata da un grave peso) FRANCESCA (sommessamente, entro di sè) Il più profondo sonno! Scena Seconda (Lo Sciancato entra tutto in arme. Scorge la sua donna, e va a lei) GIANCIOTTO Mia cara donna, voi m attendevate? Perchè tremate e siete così smorta? (Egli le prende le mani) Gelida siete di paura. Perchè? FRANCESCA Malatestino era da poco entrato quando udì Gridare il prigioniero; E, nel vedermi sbigottita, Fu preso d ira e si precipitò Per quella porta alla prigione, armato D una mannaia, risoluto a ucciderlo. Feroce Egli è, quel fratel vostro, mio signore, E non m ama. GIANCIOTTO Perchè or dite che non v ama? FRANCESCA Non so. Mi sembra. GIANCIOTTO Forse vi dimostrò mal animo? FRANCESCA Egli è un fanciullo; e, come Il giovane mastino, Ha bisogno di mordere… Venite. Signore, a ristorarvi Prima di mettervi a cavallo. GIANCIOTTO Forse Malatestino… FRANCESCA Via, perchè pensate A quel che dissi leggermente? Venite a ristorarvi. Prenderete la via della marina? (Gianciotto è pensoso, mentre segue Francesca verso la tavola apparecchiata. Si toglie il bacinetto, si sfibbia la gorgiera, e dà gli arnesi alla donna che li depone su una scranna con atti di subitanea grazia favellando) Cavalcherete sotto la frescura. Innanzi mezzanotte nascerà La Luna. Quando giungerete a Pesaro, Messere il Podestà? GIANCIOTTO Domani in su la terza. (Egli si sfibbia il cingolo che sostiene lo stocco, e la donna lo riceve) FRANCESCA E gran tempo dimorerete, senza tornare? (S ode il grido terribile di Montagna salire di sotterra. Francesca trasale e lascia cadere lo stocco, che esce dalla guaina) GIANCIOTTO È fatto. Non vi sbigottite, Donna. Il silenzio viene. Dio si prenda così Tutte le teste dei nemici nostri. (S ode battere alla piccola porta ferrata. Francesca balza in piedi, getta lo stocco su la mensa, e si volge per uscire) FRANCESCA Torna Malatestino. Io non voglio vederlo. LA VOCE DI MALATESTINO Chi ha chiuso? Cognata, siete là? M avete chiuso? (Batte più forte col piede) GIANCIOTTO Aspetta, aspetta, che t apro. LA VOCE DI MALATESTINO Ah, Giovanni! Aprimi, che ti porto un buon frutto maturo pel tuo viatico; Un fico settembrino. E come pesa! Affrettati! (Lo Sciancato va ad aprire. Francesca segue con gli occhi per qualche attimo il passo di lui claudicante; poi si ritrae verso la porta che conduce alle sue stanze. Esce) GIANCIOTTO Ecco, vengo. Scena Terza (Gianciotto apre ed appare sulla soglia angusta Malatestino tenendo nella sinistra mano la torcia accesa e reggendo, per il cappio di una legatura di corda, la testa di Montagna avviluppata in un drappo) MALATESTINO (porgendo la torcia al fratello) Tieni, fratello spegnila. (Gianciotto spegne la fiamma stridula soffocandola sotto la pianta del piede) Era teco la tua moglie? GIANCIOTTO (rudemente) Era meco. Che vuoi da lei? MALATESTINO Tu sai dunque che sia Questo frutto ch io porto alla tua mensa? GIANCIOTTO Non hai temuto di disobbedire al padre? MALATESTINO Senti come pesa! Senti! (Egli porge il cappio allo Sciancato; il quale la prende a prova, e poi lascia cadere il viluppo che fa un tonfo sordo sul pavimento) Fa caldo! (Si asciuga la fronte sudata. Gianciotto è di nuovo seduto a mensa) Su, dammi da bere. (Egli tracanna una coppa che è già piena. Gianciotto è cupo in sembiante e mastica in silenzio, a capo chino, senza inghiottire il boccone, muovendo la mascella come il bue che ruguma. L uccisore di Montagna si siede là dov era seduta Francesca. Il viluppo sanguinoso è immobile sul pavimento. Pel finestrone vi vede il sole calare sopra l Appennino affocando le vette a le nuvole) Sei crucciato? Non ti crucciare meco, Giovanni. Io ti son fido. Tu ti chiami Gianciotto Et io son quel dall Occhio… (Si tace un instante, perfidamente) Ma Paolo è il Bello! (Gianciotto leva il capo e fissa gli occhi in faccia all giovinetto. Nel silenzio s ode tintinnire lo sperone al piede ch egli agita sul pavimento) GIANCIOTTO Ciarliero sei divenuto anche tu. (Malatestino fa l atto di versarsi altro vino. Il fratello gli trattiene il polso) Non bere. Ma rispondimi. Che cosa Hai tu fatto a Francesca? MALATESTINO Io? Che ti disse mai ella? GIANCIOTTO Hai mutato di colore. MALATESTINO Che mai tu disse? GIANCIOTTO Ma rispondimi! MALATESTINO (simulando di smarrirsi) Io… non posso risponderti. GIANCIOTTO Bada, Malatestino! Guai a chi tocca la mia donna! MALATESTINO (con voce sorda e ciglio basso) E se il fratello vede che taluno Tocca la donna del fratello, e n ha Sdegno, e s adopra perchè l onta cessi, Dimmi, pecca egli? E se, per questo, accusato è d avere Contro alla donna mal animo, dimmi Giusta è l accusa? (Gianciotto sobbalza terribile, ed alza i pugni come per schiacciare il giovinetto. Ma si contiene le braccia gli ricadono) GIANCIOTTO Malatestino, castigo d inferno, Se non vuoi ch io ti strappi L altr occhio per cui l anima tua bieca Offende il mondo, parla! (Malatestino s alza e va, col suo tacito passo felino, alla porta che è presso la tavola. Sta in ascolto per alcuni attimi; poi apre l uscio repentinamente, con un gesto rapidissimo, e guata. Non scopre nessuno. Torna a porsi di contro al fratello) Parla! MALATESTINO Non ti stupisti quando taluno, che partitosi era In dicembre, improvviso abbandonò L ufficio del Comune Et a febbraio era già di ritorno? (S ode scricchiolare una delle coppe d argento, che si schiaccia nel pugno dello Sciancato) GIANCIOTTO Paolo? No, No! Non è. (Egli si leva in piedi, si toglie dalla tavola; ed erra per la stanza, torvo, con lo sguardo annebbiato. Urta a caso contro i viluppo funebre. Va verso il finestrone le cui vetrate lampeggiano nel tramonto afoso. Si siede sul sedile e si prende la testa fra le mani come per raccogliere il pensiero in un punto. Malatestino intanto gioca con lo stocco, sguainando a mezzo e ringuainando) Malatestino. Vieni. (Il giovinetta si accosta, leggiero e presto, senza alcun strepito, quasi abbia i piedi fasciati di feltro. Gianciotto lo avviluppa con le braccia, lo serra fra le sue ginocchia, armate, gli parla con l alito contro l alito) Sei certo? L hai veduto? MALATESTINO Sì. GIANCIOTTO Come? Quando? MALATESTINO Più volte entrare… GIANCIOTTO Entrare dove? MALATESTINO Entrare nella camera… GIANCIOTTO E poi? Non basta. Egli è Cognato. Intrattenersi può. MALATESTINO Di notte. Non mi far male, per Dio! Non mi stringere così Lasciami! (Egli si divincola, pieghevole) GIANCIOTTO Ho udito bene? Tu hai detto… Ripeti! MALATESTINO Sì, di notte, di notte l ho veduto. GIANCIOTTO Ti fiacco le reni, se tu menti. MALATESTINO Di notte entrare, all alba escire. Vuoi tu vedere e toccare? GIANCIOTTO Bisogna, se ami scampare dalla mia tanaglia Mortale. MALATESTINO Vuoi stanotte? GIANCIOTTO Voglio! Parte Seconda (Riappare le camera adorna, con il letto incortinato, con la tribuna dei musici, col leggio che regge il libro chiuso. Quattro torchi di cera ardono su uno dei candelieri di ferro; due doppieri ardono sul deschetto. Le vetrate della finestra sono aperte alla notte serena. Sul davanzale è il testo del basilico; e accanto è un piatto dorato, pieno di grappoli d uva novella) Scena Prima (Si vede Francesca, per mezzo alle cortine disgiunte, supina sul letto ove s è distesa senza spogliarsi. Le donne, bianco vestite, avvolte il viso di leggere bende bianche, sono sedute su le predelle basse; e parlano sommessamente per non destare la dama. Presso di loro, su uno scannello, sono posate quattro lampadette d argento spente) ADONELLA L ha colto il sonno. Dorme. BIANCAFIORE Sì dorme. Ah, com è bella! Questa notte Madonna non ci fa cantare. ALTICHIARA È stanca. ADONELLA Il prigioniero non urla più. GARSENDA Messer Malatestino gli ha tagliata la testa. ALTICHIARA Dici il vero? GARSENDA Si, oggi, innanzi vespro. ALTICHIARA Come lo sai? GARSENDA Me l ha detto Smaragdi. ADONELLA Ora cavalcano per la marina, Sotto le stelle, con quella testa mozza! GARSENDA Ah, si respira in questa casa, Or che se ne sono iti lo zoppo e l orbo! Scena Seconda (Francesca getta un grido di spavento, balza dal letto e fa l atto di fuggire come inseguita selvaggiamente, agitando le mani su i fianchi come per liberarsi dalla presa) FRANCESCA Oh! No, no! Non son io! Non son io! Ahi! Ahi! M azzannano, aiuto! Mi strappano il cuore, aiutami, Paolo! (Ella sussulta, s arresta e torna in sè, pallida, affannata, mentre le donne le sono intorno sbigo ttite a confortarla) GARSENDA Madonna, Madonna, noi siamo qui. Vedete, Madonna, siamo noi. ALTICHIARA Non vi prendete spavento. ADONELLA Non c è nessuno. Siamo noi qui. Nessuno vi fa male, Madonna. FRANCESCA Che ho detta? Ho chiamato? Che ho fatto, mio Dio? ADONELLA Avete fatto qualche sogno tristo, Madonna. GARSENDA Ora è finito. Siamo noi qui. Tutto è in pace. FRANCESCA È tardi? GARSENDA Saranno forse quattr ore di notte. ADONELLA Volete, Madonna, acconciarvi il capo per la notte? FRANCESCA No, non ho più sonno. Aspetterò. GARSENDA Sciogliervi i calzaretti? ADONELLA Profumarvi? FRANCESCA No, voglio rimaner così. Non ho più sonno. Andate, andate. Intanto io leggerò. Togli un doppiere, Garsenda. Ora andate. Tutte bianche siete! (Francesca apre il libro. Ciascuna delle bianco vestite toglie la sua lampadetta d argento sospesa a uno stelo uncinato. Donella per la prima va verso l alto candeliere e sollevandosi su la punta dei piedi, accende il lucignolo a uno dei torchi, S inchina ed esce, mentre Francesca la segue con gli occhi. Garsenda fa il medesimo atto. Altichiara fa il medesimo. Escono tutti. Ultima resta Biancofiore; ed ella anche fa l atto d accendere la sua lampada; ma com è più piccola delle altre, non giunge alla fiammella del torchio) FRANCESCA O Biancofiore, piccola tu sei! Non arrivi ad accendere la tua lampadetta. Tu sei la più tenera, piccola colomba! (Biancofiore si volge sorridente) Vieni. (La giovine si appressa. Francesca le accarezza i capelli) Come sei bionda! Tu somigli la mia Samaritana, Ti ricordi tu di Samaritana? BIANCAFIORE Sì, Madonna. La sua dolcezza non s oblia. Nel cuore Serbata io l ho, con gli angeli. FRANCESCA Era dolce La mia sorella, è vero, Biancofiore? Ah, s io l avessi meco, se stanotte ella Facesse il suo piccolo letto accanto al mio! BIANCAFIORE Voi piangete, Madonna. FRANCESCA Sùbito sbigottiva anch ella, e udivo Batterle il cuore. E diceva "O sorella Odimi resta ancora con me! Resta Con me, dove nascemmo! Non te n andare! Non m abbandonare!" BIANCAFIORE O Madonna, Madonna, il cuore mi passate, quale malinconia vi tiene? FRANCESCA Va, non piangere! Tenera sei. Accendi la tua lampada E vattene con Dio. (Biancofiore accende il lucignolo al doppiere, e si china a baciare le mani di Francesca) Via, non piangere. Passano i pensieri Tristi. Tu canterai domani. Va. (La giovine si volge verso la porta e cammina lentamente) BIANCAFIORE Dio vi guardi, Madonna! Scena Terza (S ode il rumore dell uscio che si richiude. Francesca, rimasta sola, muove qualche passo verso la portiera si sofferma, in ascolto) FRANCESCA E così vada s è pur mio destino! (Trasale udendo battere leggermente alla porta. Spegne col soffio il doppiere; va anelante; chiama sommessa) O Smaragdi! O Smaragdi! LA VOCE DI PAOLO Francesca! (Ella apre con un gesto veemente. Con l anelito della sete ella si getta nelle braccia dell amante) Scena Quarta FRANCESCA Paolo! Paolo! PAOLO O mia vita, non fu mai tanto folle Il desiderio mio di te. Sentivo Già venir meno dentro al core gli spiriti Che vivono degli occhi tuoi. La forza Mi si perdeva nella notte, uscitami Dal petto, come un fiume Terribile di sangue fragorosa; E paura ne avea l anima mia. (Più e più volte lei reclinata bacia sui capelli appassionatamente) FRANCESCA Perdonami, perdonami! Un sonno duro più d una percossa Mi spezzò l anima Come uno stelo e parvemi giacere Su le pietre perduta. Perdonami, perdonami, Amico dolce! Risvegliata m hai, Liberata da ogni Angoscia. E non è l alba; Le stelle non tramontano sul mare; La state non è morta; e tu sei mio, Et io son tutta tua, E la gioia perfetta È nell ardore della nostra vita. (L amante la bacia e ribacia insaziabile) PAOLO Rabbrividisci? FRANCESCA Aperta è la porta, e vi passa L alito della notte. Non lo senti? Chiudi la porta. (Paolo chiude la porta) PAOLO Vieni, vieni, Francesca! Ore di gaudì Lunghe ci son davanti. Ti trarrò, ti trarrò dov è l oblio. E la notte et il dì saran commisti Sopra la terra come sopra un solo Origliere. Più non avrà potere Sul desiderio il tempo fatto schiavo. (Egli trae Francesca verso i cuscini di sciamito, presso il davanzale) FRANCESCA Baciami gli occhi, baciami le tempie E le guance e la gola… Tieni, e i posli e le dita… Così… Prendimi l anima e riversala. PAOLO, FRANCESCA Dammi la bocca. Ancora! Ancora! Ancora! (La donna è abbandonata su i guanciali, immemore, vinta. A un tratto, nell alto silenzio, un urto violento scuote l uscio, come se taluno vi dia di petto per abbatterlo. Sbigottiti, gli amanti sobbalzano e si levano) LA VOCE DI GIANCIOTTO Francesca, apri! Francesca! (La donna è impietrata dal terrore. Paolo cerca con gli occhi intorno, tenendo la mano al pugnale. Lo sguardo va al maniglio della cateratta) PAOLO (a bassa voce) Fa cuore! Fa cuore! Io mi getto giù Per quella cateratta, e tu vai ad aprirgli. Ma non tremare! (Egli apre la cateratta. L uscio sembra schiantarsi agli urti iterati. Paolo fa per gettarsi giù, mentre la donna gli obbedisce e va ad aprire vacillando) LA VOCE DI GIANCIOTTO Apri, Francesca, pel tuo capo! Apri! (Aperto l uscio, Gianciotto tutto in arme e coperto di polvere, si precipita nella camera furibondo, cercando con gli occhi il fratello. Subito s accorge che Paolo, stando fuori del pavimento con il capo e le spalle, si divincola ritenuto per la talda della sopravvesta a un ferro de la cateratta. Francesca, a quella vista inattesa, getta un grido acutissimo, mentre lo Sciancato si fa sopra l adultero e lo afferra per i capelli forzandolo a risalire. La donna gli s avventa al viso minacciosa) FRANCESCA Ah lascialo! Lascialo! Me, me prendi! Eccomi! (Il marito lascia la presa. Paolo balza dall altra parte della cateratta e snuda il pugnale. Lo Sciancato indietreggia, sguaina lo stocco e gli si avventa addosso con impeto terrible. Francesca in un baleno si getta tramezzo ai due; ma, come il marito tutto si grava sopra il colpo e non può ritenerlo, ella ha il petto trapassato dal ferro, barcolla, gira su sè stessa volgendosi a Paolo che lascia cadere il pugnale e la riceve tra le braccia) FRANCESCA (morente) Ah, Paolo! (Lo Sciancato per un attimo s arresta, vede la donna stretta al cuore dell amante che con le sue labbra le suggella le labbra spiranti. Folle di dolore e di furore, vibra al fianco del fratello un altro colpo mortale. I due corpi allacciati vacillano accennando di cadere non danno un gemito; senza sciogliersi, piombano sul pavimento. Lo Sciancato si curva in silenzio, piega con pena uno de ginocchi; su l altro spezza lo stocco sanguinoso) Zandonai,Riccardo/Francesca Da Rimini
https://w.atwiki.jp/hidekiserver/pages/21.html
SimpleSort 概要 木の棒で殴るだけでチェストをソート(並べ替え整理)出来るプラグインです。 ゴチャゴチャしてしまったチェストの整理に便利です。 使い方 チェストを木の棒で殴ります。 チェスト内が整理されていればOKです。
https://w.atwiki.jp/2chdeadrising2/pages/131.html
CASE 4-1 情報源 ZOMBREX 3 サイドケース特別な小包 ギャンブル中毒(無線なし) 耐え難い空腹 ナンパの極意 秘密の鍵(無線なし) 保安官の凶行 ATMへ走れ! Tape It Or Die(無線なし) 迷惑な市民軍(無線なし) ポーカーのお誘い 下着姿の女 ゾンビ化の危機 芸術家のたまご やめ時が肝心 戦争神経症 歌姫 なくしたクラブ 丘の上のマーメイド タイムチャート CASE 4-1 情報源 PM11 00にYucatan CasinoのShoal Nightclub(Y102)に行く。 中に入るとボス戦(CrystalとAmber)※ネタバレ反転。 二人同時に襲ってくるが倒すのは一人で良い。 黒髪の方が倒し易いので、集中して攻撃したい。 強敵なので同エリアのレストランにあるミキサーでペインキラー(酒×2)を作り、Magazines(Helth 2)を拾っておくと良い。 ナイフグローブやドリルスピア等の強力な武器を用意したい。 ボス部屋前のカウンター内にショットガンが落ちてるので、下がりながら撃つのも有効。 倒すとKatana Swordを入手できるようになる。 AM 7 00まで自由時間。 ZOMBREX 3 AM 7 00になったらセーフハウスのケイティにZOMBREXを与える。 PM 7 00まで自由時間。 サイドケース 特別な小包 開始 PM11 00 場所 Royal Flush PlazaのThe Man's Sport (R103)前にある郵便配達車を調べる。 サイコ Carl 攻略 ショットガンを三連射したら隙ができる。 逃げるときに爆弾を投げてくるので注意。 備考 撃破後にZOMBREX獲得。 倒した直後のみ、shotgunを入手可能。 ギャンブル中毒(無線なし) 開始 AM 1 00 生存者 Nevada Atlantica Casino 北カメラのある部屋 Jacob Jessica 攻略 FAQの「ポーカー攻略」を参照。 備考 参加料$100,000のポーカー勝負で全部巻き上げたら仲間になる。 ルールは手札2枚と場の5枚で役を作るもの。 初周だと本集めと参加料稼ぎがネックになる。 耐え難い空腹 開始 AM 2 00 生存者 Richard Platinum Strip Dining at Davey's (S106) 備考 加入には食料(飲み物でもOK)が必要。 救出後にZOMBREXをくれる。 ナンパの極意 開始 AM 3 00 生存者 Cora Palisades Mall 中央にあるプールバーの2階 Nina 同上 同上 Summmer 同上 同上 備考 $10,000払うと仲間になる。 秘密の鍵(無線なし) 開始 AM 4 00 終了 AM 10 00 場所 Safe House 条件 「Ted Snowflake」でLennyの救出 備考 カフェテリアに居るLennyに話しかけるとSecurity Passcardを入手。 Yucatan Casinoの金庫を開け、$125,000×2を入手できる。 セーフハウスに帰ってLennyに話しかけるとさらにPPがもらえる。 保安官の凶行 開始 AM 4 00 場所 South Plazaのホテル側広場 サイコ Seymour 攻略 銃撃後のリロード中に攻撃。 ゾンビのそばにおびき寄せると、ゾンビを攻撃するのでその隙を狙う。 生存者 Ray 近くのメンテナンスルーム付近にいる 備考 倒した直後のみ倒すと、Six Shooterが入手可能になる。 ATMへ走れ! 開始 AM 6 00 生存者 Woodrow Slot Ranch Casino 動く歩道近くのATM 備考 ATMをはしごするので護衛する。 動く際に、お金$100をよく落とす。 救出すると$50,000くれる。 Tape It Or Die(無線なし) 開始 AM 7 00 生存者 Left Hand Lance Palisades Mall KokoNutz Sports Town (P110)の一階扉 Wallace Gretchen Johnny Pipes Gretchen 備考 Cement SawとPlatesが必要。 Cement SawはPalisades Mall地下のメンテナンスルーム、Platesはその前のカート付近に落ちている。 渡すとコンボカード「Plate Launcher」をゲット。 この時点では仲間にならない。CASE 6で通信が入ってから救助することになる。 お昼ごろには入れなくなるので助けるつもりなら早めに行こう。ドアが開かない場合は人数制限に引っかかってると思われる。よく確認しよう! 迷惑な市民軍(無線なし) 開始 AM 9 00 屋外に出た時点でムービー 場所 Big Earl Platinum StripのS105付近の屋根 東端から登れる Johnny Royal Flush Plaza Rooftop Slot Ranch Casino 入り口横メンテナンスルーム前のハシゴを登る Deetz Cinema Rooftop S102とS103の間の通路奥にハシゴ Derrick Atlantica Casino Rooftop N110横のから入った地下への入り口がある通路の一番奥から上がれる Big Earl以外は屋上にいる。マップ上ピンクのアイコンが屋上に上がるハシゴの目印。 攻略 まずBig EarlとJohnnyが出現し、倒すとDeetzとDerrickが現れる。 4人いるので時間がかかるが一人一人はたいして強くない。 ナイフグローブ等の強力な武器のゴリ押しでも勝てる。 ポーカーのお誘い 開始 AM 9 00 場所 Safe House 備考 助けた生存者とポーカー勝負をする。 相手はハコ割れするたびに一枚ずつ脱いでいく。 全員の服を全部かっぱげばクリア。 Jackに勝つとコスチュームKnight Helmetがアンロック。 女性キャラに勝てばセクシーな姿を拝める。 必勝法は上のFAQの「ポーカー攻略」を参照。 特にペナルティはないので無視してもOK。 下着姿の女 開始 AM 9 15 生存者 Europa Fortune City Hotel エレベータ付近 備考 South Plazaの石像のある広場の店(スーツがディスプレイされている)でUnderwearに着替える。 場所はEuropaに話しかけていればマップにマークされている。 さらにおんぶして運ばなければならない…むしろご褒美か? ゾンビ化の危機 開始 AM11 00 場所 Safe House 条件 ゾンビに噛まれて...をクリア 備考 JaredにZOMBREXを渡す。 渡さずに終了するとJaredがロストする。 セーフハウス内でタイムオーバーになるとムービー有り。 芸術家のたまご 開始 AM11 00 生存者 Randolph Palisades Mall The Cleroux Collection (P210) 備考 $3,000で絵を買うと連れていける。 買った絵「Funny Painting」はケイティのギフト品だが、この時に持っていかないと2度と手に入らない。 さらにこの絵は「喜劇役者」の対象アイテムでもある。 当然ゾンビに使ってしまうとケイティにギフトとして渡せないので、同じ周回ではどちらかにしか使えない。 たまにメールが入らないが、時間に行けば居る。 やめ時が肝心 開始 PM 1 00 生存者 Bill Silver Strip Shamrock Casino (N106) 備考 合計$25,000必要。 戦争神経症 開始 PM 1 00 生存者 Dean Americana Casino The American Historium (A103) 備考 ケガのせいで非常に足が遅いが、肩を貸すことはできない。 できればLeadershipの本を持っていきたい。 歌姫 開始 PM 3 00 場所 Slot Ranch Casinoのステージ サイコ Bibi 攻略 戦闘ではなくパシリで攻略するサイコ。 しかしムービーはチェーンソーで刻まれるよりキツイ。 飲み物を持ってくる(なんでもいい。そこらに落ちてるビールでOK) TuxedoとBlack Dress Shoesに着替える(Royal Flush PlazaのModern Businessman (R110)にある) ステージ裏にあるFirecrackerを舞台の前に撒いてゾンビを集める。 リズムゲーをクリアする(多少失敗してもOKだが成功するまで繰り返す。ア○マス…) 備考 クリアするとAllisonとJuanとCameronがジョインするが、この時点ではBibiは加入していない。 周りのゾンビを倒し話しかけてジョインさせるのを忘れずに(ほっといてエリチェンするとBibiが消えてしまう)。 一人はケガをしているので肩を貸す必要がある。 なくしたクラブ 開始 PM 4 00 場所 Safe House 条件 「戦う女性ゴルファー」をクリア 備考 Luzにゴルフクラブを持ってきて欲しいと頼まれる。 近場だとRoyal Flash Plazaのスポーツ店1階に落ちている。 渡すと$50,000とPP60,000。 丘の上のマーメイド 開始 PM 6 00 生存者 Tammy Atlantica Casino 南側池の前 備考 抱えて運ぶ。 パンツはいてない。 このサバイバーのみLeadershipの本を持っていても歩かない。 タイムチャート タイトル 開始 エリア 生存者 備考 CASE 4-1 情報源 PM11 00 Yucatan Casino 特別な小包 PM11 00 Royal Flush Plaza サイコ・ZOMBREX ギャンブル中毒 AM 1 00 Atlantica Casino 3人 無線なし・ポーカー 耐え難い空腹 AM 2 00 Platinum Strip 1人 要食料・ZOMBREX ナンパの極意 AM 3 00 Palisades Mall 3人 要$10,000 秘密の鍵 AM 4 00 Safe House 追加サイドケース・無線なし・$250,000ゲット 保安官の凶行 AM 4 00 South Plaza 1人 サイコ ATMへ走れ! AM 6 00 Slot Ranch Casino 1人 ZOMBREX 3 AM 7 00 Safe House Tape It Or Die AM 7 00 Palisades Mall (4人) 無線なし・要Cement Saw Plates・コンボカード 迷惑な市民軍 AM 9 00 屋外 無線なし・サイコ ポーカーのお誘い AM 9 00 Safe House 追加サイドケース・ポーカー 下着姿の女 AM 9 15 Fortune City Hotel 1人 要Underwear・おんぶ ゾンビ化の危機 AM11 00 Safe House 追加サイドケース・要ZOMBREX 芸術家のたまご AM11 00 Palisades Mall 1人 要$3,000 やめ時が肝心 PM 1 00 Silver Strip 1人 要$25,000 戦争神経症 PM 1 00 Americana Casino 1人 ケガ 歌姫 PM 3 00 Slot Ranch Casino 4人 サイコ・肩貸し なくしたクラブ PM 4 00 Safe House 追加サイドケース・要Golf Club 丘の上のマーメイド PM 6 00 Atlantica Casino 1人 抱える 青字:ケースファイル 赤字:サイコ戦 コメント Tape It Or Dieで、時間になってもドアが開かないし、人もドアの前にもいない。どうすればよい?? -- 名無しさん (2010-10-15 18 20 23) 8人制限に引っかかってると思われる -- 名無しさん (2010-10-16 07 24 07)